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Tag : e-portfolio

Quoi de neuf sur Portfolio@unige.ch ?

Durant l’été, la plateforme Portfolio a fait peau neuve. Deux nouveautés majeures ont tout particulièrement attiré notre attention: un nouveau menu de navigation et la possibilité de gérer les différentes versions d’une page.

Nouvelle barre de menu

Une grosse faiblesse du portfolio tenait dans la manière dont les éléments du menu étaient agencés, ce qui engendrait de nombreuses confusions de la part des utilisateurs·trices. En réponse à ce problème, la solution a été de privilégier une navigation plus centrée sur les activités de base du portfolio, à savoir: la création et le partage de pages/collections ainsi que la collaboration entre apprenant·e·s.

Ainsi, comme le montre la figure ci-dessus, les éléments « Page et collections », « Fichiers », « Journaux » et « Curriculum vitae » sont tous maintenant rattachés au menu « Créer ».

Gestion des versions d'une page

Le versioning est comme son nom l’indique le moyen de gérer plusieurs versions d’un document. Cette solution a été implémentée sur le portfolio où l’étudiant·e pourra à tout moment sauvegarder une version d’une page pour ainsi y revenir si nécessaire.

Cette fonctionnalité permettra entre autres d’observer l’évolution des réflexions qui auront été portées sur une page ou une collection.

Pour en savoir plus sur l’ensemble des modifications qui ont été apportées sur la nouvelle version du Portfolio, une vidéo (en Anglais) a été réalisée à cet effet.

L’ensemble des fiches pratiques relatives à la plateforme Portfolio sont disponibles à l’adresse suivante: https://elearning.unige.ch/ressources/portfolio/fiches-pratiques/

Précédents billets de blog traitant du portfolio :



Etudiant·e·s: 5 ressources à connaître pour bien utiliser Moodle@UNIGE

La plateforme Moodle@UNIGE vous permet de récupérer les supports de cours, mais aussi de participer à des activités en ligne telle que rendre un devoir, intervenir dans un forum de discussion, se tester avec un quiz, etc. Elle fait parfois aussi le lien avec d’autres outils e-learning comme le Portfolio, Mediaserver et Padlet.

1. Prendre ses repères sur la plateforme et personnaliser l'interface

Il vaut la peine de prendre le temps d’explorer l’interface et de mettre de l’ordre dans ses espaces de cours afin de retrouver plus vite l’information. Le billet publié en septembre 2018 « Nouveautés Moodle » présente les points principaux de l’interface.

2. Parcourir la documentation d'aide

Comment rechercher les espaces de cours? Me désinscrire des espaces de cours de l’année passée? Comment savoir si mon devoir a bien été remis à l’enseignant·e? Vous trouverez des réponses à toutes ces questions et d’autres encore dans la « FAQ étudiant·e·s« . Elle est accessible en bas de page de la plateforme, dans le bandeau noir.

3. Du texte, mais pas seulement

Vous postez un message dans un forum ou rédigez un article dans un glossaire? Vous n’êtes pas limité·e à l’utilisation du texte, vous pouvez également rédiger une équation, enregistrer un message audio ou insérer un média. Le billet « Audio, vidéo et équations » présente ces fonctionnalités.

4. L'app UNIGE Moodle Mobile

L’application permet notamment de consulter le matériel de cours, de recevoir des notifications des messages et d’autres événements, de retrouver et contacter les autres utilisateurs/trices. Le lien de téléchargement se trouve sur la plateforme, en bas de page dans le bandeau noir.

5. Gérer les notifications

Certains « événements » à l’intérieur des espaces de cours vous envoient des notifications, via l’interface de Moodle ou par email. C’est par exemple le cas lorsqu’une nouvelle activité a été créée (par exemple un devoir à rendre), ou qu’il s’est passé quelque chose dans l’activité (par exemple quelqu’un a posté un message dans un forum du cours).

Dans ce cas, une icône représentant le type d’activité impactée s’affiche en face du titre du cours sur votre page « Mes cours »:

L’information est également reprise dans le flux « notifications », le bouton en forme de cloche qui se trouve dans la barre de menu du haut:

Les annonces envoyées par les enseignant·e·s font systématiquement l’envoi d’une copie par email sur votre adresse @etu.unige.ch, en plus d’activer les 2 systèmes présentés ci-dessus.

Vous pouvez également recevoir des copies par email des messages postés dans les forums (cela s’appelle l’abonnement), par exemple si vous avez participé au fil de discussion, ou si l’enseignant·e a opté pour un abonnement obligatoire. Dans la plupart des cas, vous pouvez cependant choisir de vous abonner ou désabonner des forums, en cliquant sur l’icône en forme d’enveloppe qui apparaît dans les fils de discussions.



Exemple d’utilisation du e-portfolio à l’UNIGE : la formation en enseignement primaire (FEP)

La formation en enseignement primaire (FEP) est une formation professionnalisante, organisée conjointement par l’IUFE et la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève. La dernière année de formation de la FEP se déroule en alternance : elle est constituée de trois stages et de séminaires d’analyse de la pratique qui regroupent une centaine d’étudiant∙e∙s et une dizaine de formateurs et formatrices.

C’est dans ce cadre que l’équipe enseignante a choisi d’intégrer le e-portfolio. Les étudiant∙e∙s de dernière année sont invité∙e∙s à constituer leur portfolio en y collectant d’une part les rapports et les documents concernant le suivi des stages, d’autre part leurs réflexions rédigées individuellement ou en groupe. Les étudiant∙e∙s y relatent ce qu’ils vivent en stage, les difficultés auxquelles ils sont confrontés, et leurs constats sur le terrain. Ce matériau sert de base à l’organisation des travaux effectués dans les séminaires.

Le portfolio est utilisé comme outil de développement professionnel et d’apprentissage, il reste personnel et son contenu ne fait pas l’objet d’une évaluation. L’interfaçage Moodle / Portfolio permet aux étudiant∙e∙s de rendre ou de composer facilement leurs travaux sur la plateforme en puisant dans le contenu de leur portfolio. Ils peuvent également importer d’un clic dans leur portfolio leurs différentes productions réalisées sur Moodle (devoirs, messages postés dans un forum ou un glossaire, etc.). Les étudiant∙e∙s sont formé∙e∙s à l’utilisation de ces deux plateformes en début d’année.

Cet automne, l’usage du portfolio sera généralisé l’ensemble de la formation, dès la 1ère année. Les prochains enjeux concernent également la pérennité des portfolios : les possibilités d’exportation pour pouvoir continuer son portfolio en formation continue, pour soi ou dans le cas d’une reprise de formation.

Merci à Walther Tessaro, formateur de la FEP, pour ce partage d’expérience.



e-Assessment – perspectives et problématiques

Retour sur les eduhub-days 2017 à Lugano

En mode BYOD

La question du e-assessment en « BYOD » (Bring Your Own Device), qui désigne le fait de faire passer les examens aux étudiant·e·s sur leurs propres ordinateurs et/ou tablettes, s’est posée à plusieurs reprises dans les ateliers. Ce cas de figure présente de prime abord des avantages certains :

  • Pour l’institution, il résout des problèmes de logistique (pas de parc informatique à maintenir et réserver pour les examens)
  • Pour l’étudiant·e, il permet de passer l’examen sur un environnement avec lequel il/elle est à l’aise. On peut penser par exemple au cas où le clavier des salles institutionnelles n’est pas forcément le même que celui auquel est habitué·e l’étudiant·e.
  • Des solutions techniques rendent cette configuration possible aujourd’hui (par exemple version pour BYOD de Safe Exam Browser)

Cependant, des limites apparaissent assez vite et doivent prises en compte au cas par cas :

  • En fonction des applications qui sont utilisées pendant l’examen, un·e étudiant·e avec un équipement plus performant pourrait être avantagé·e par rapport aux autres
  • D’un point de vue juridique, il n’est pas évident d’obliger à installer un logiciel qui bloquera temporairement la machine. De plus, dans le cas où un problème se produirait suite à l’installation du logiciel, la responsabilité de l’établissement pourrait être engagée.
  • Enfin, il faut veiller à ce que les salles disposent de suffisamment de prises électriques et d’une bande passante WIFI suffisante.

Examens en-ligne: sécurité et aspects légaux

Outre les aspects spécifiques à l’enseignement à distance, deux préoccupations sont régulièrement au centre du débat sur l’e-Assessment.

Authentification et sécurité

Il s’agit d’abord de s’assurer que le ou la candidate est bien la personne qui a suivi le cursus et qui est habilitée à obtenir titre ou crédit. Ensuite, qu’elle ne dispose que des ressources autorisées et qu’elle ne se fait pas aider par un tiers.

Des système existent (et sont constamment améliorés) pour garantir l’authenticité du/de la candidat∙e. Outre l’utilisation de webcams, il peut être demandé aux candidat∙e∙s d’établir un «typing pattern» en re-copiant un texte en début de cours. D’autres systèmes se basent sur des éléments biométriques, qui, en théorie, pourraient aller de l’empreinte digitale au scan de l’iris ou autre reconnaissance faciale. Une dernière possibilité consiste à faire passer les examens dans des institutions agréées, dans lesquelles l’identité vient à être vérifiée. Comme on peut bien l’imaginer, les coûts marginaux explosent assez vite en fonction du degré de précision et de fiabilité exigé.

En aval de l’examen, l’institution doit garantir l’intégrité des données: il ne doit subsister aucun doute que les informations saisies par l’examiné∙e sont bien celles que l’institution aura reçues. De plus, toutes ces données doivent être conservées dans leur forme originale, afin de pouvoir les produire en cas de recours, notamment. L’infrastructure doit fonctionner sans faille, sur toute la durée de l’examen et garantir un traitement équitable des candidats.

Aspects juridiques

La complexité technique et procédurale des examens en ligne est subordonnée aux impératifs d’ordre juridique. En premier lieu, si l’institution veut vérifier l’identité des candidat∙e∙s en collectant et traitant des données personnelles, elle doit respecter la législation sur la protection des données. Ensuite, elle doit garantir un traitement équitable et objectif lors de procédures de recours. Enfin, elle doit pouvoir prouver au besoin qu’elle a mis les candidat·e·s sur un pied d’égalité.

Les spécialistes s’accordent pour reconnaître les difficultés liées à la démarche: au final, le recul n’est sans doute pas encore suffisant pour décider du niveau du contrôle, tant il est vrai que des titres universitaires, rigoureusement falsifiés, sont toujours et encore disponibles sur le marché noir…

Au final, l’enjeu est pris très au sérieux par les institutions qui se lancent dans l’e-Assessment: un examen annulé suite à une panne informatique, par exemple, a un effet dévastateur sur leur renommée.

e-Portfolio comme outils d'e-Assessment

Parmi les différentes formes d’évaluation formative, celle qui se base sur l’usage du ePortfolio réflexif offre un grand potentiel pour les étudiant·e·s.

Cette solution a été mise en place à la haute école pédagogique de la Fachhochschule Nordwestschweiz. Concrètement, tout au long de son cursus académique, les futur·e·s enseignant·e·s du secondaire sont amené·e·s à poser des réflexions sur les cours et les stages qu’ils et elles suivent. Ces réflexions leur permettent d’identifier les connaissances et les compétences acquises ainsi que leurs forces et leurs faiblesses. Ces réflexions sont ensuite évaluées par l’enseignant·e. Le retour qui est apporté par ce dernier, pilier essentiel du dispositif d’évaluation formative, doit être clair, précis et sa fréquence doit être soutenue. Les commentaires doivent porter avant tout sur les éléments intéressants de la réflexion ainsi que sur les questions qui n’ont pas encore été traitées par l’étudiant·e.

Mise en place depuis le mois de juillet 2016, ce projet pilote sera évalué à la fin de semestre de printemps 2017.

Introduction du service e-assessment à l'UNIGE

Un projet pilote sur l’e-assessment à l’Université de Genève, qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’Université numérique, a été initié en janvier 2016. Ce projet adresse les nombreuses questions sous-jacentes à cette modalité d’examen qui est en forte demande depuis 2013 par le corps enseignant. Les sessions pilotes réalisées à ce jour ont montré l’importance de mettre en place la chaîne de support et d’impliquer les correspondant·e·s informatiques (support de proximité), condition sine qua non pour assurer un déroulement optimum des sessions d’examen, mais aussi des sessions de tests préalables.
Sur le plan logistique, les pilotes ont montré les limites concernant la question de la disponibilité des salles équipées, ils ont permis également de soulever des questions d’aménagement (aération, sécurité pour des classes de plus de 60 étudiant·e·s, gestion des réservations, etc.) ce qui a amené à revoir la vision de l’infrastructure dédiée aux examens en ligne et de s’orienter vers l’option BYOD qui est certes plus ambitieuse et risquée, mais sur le long terme elle sera probablement plus réaliste si on considère que les étudiant·e·s pour une large majorité possèdent un ordinateur portable. Cette approche prévoit également une infrastructure centrale adaptée pour le déploiement de machines virtuelles.

Ce billet a été rédigé collaborativement par Omar Benkacem, Pierre Lehmann, Patrick Roth et Elsa Sancey.



Séminaire international du AAEEBL : ePortfolio, pratique réflexive et engagement des étudiants

AAEEBL

Du 6 au 8 juin, la communauté du e-portfolio AAEEBL s’est donné rendez-vous à Edinburgh pour parler de cet outil et, plus important encore, de son usage. Deux thématiques ont retenu notre attention : l’initiation à la pratique réflexive et l’engagement des étudiant·e·s.

Initiation à la pratique réflexive

Dans l’enseignement supérieur, le portfolio d’apprentissage et son processus réflexif sous-jacent sont les éléments-clés de l’usage du e-portfolio. Comme l’ont noté beaucoup de participant·e·s, ce processus cognitif est complexe à prendre en main et à maitriser pour les étudiant·e·s. Il demande du temps et une certaine maturité.

Mettre en place une telle activité reste un chalenge en lui-même, et l’un des moyens d’y répondre est de permettre à l’étudiant·e de pratiquer, dans un premier temps,  la réflexion à voix haute. L’enseignant·e peut ainsi aider très rapidement l’étudiant à évoluer dans sa pratique réflexive.

Une autre solution, qui a également été citée durant le séminaire, réside dans l’usage de templates/formulaires dédiés (très répandus dans le monde infirmier en Angleterre) ou des modules d’aide à la démarche réflexive (SELFPAD dans notre cas). S’agissant de l’usage de templates/formulaires, il a été noté qu’un usage trop intensif de ce type de solutions peut avoir pour effet de rendre les réflexions mécaniques (ou superficielles), l’étudiant·e répondant simplement aux questions du template/formulaire sans effectuer une réflexion approfondie.

Un autre point sur lequel l’étudiant·e doit être au clair tient à la distinction entre « processus portfolio » et « produit portfolio » (soit le résultat du processus). Cette distinction doit lui être clairement expliquée, en valorisant le « processus » plutôt que le « produit ».

L’exemple le plus convaincant de mise en place du portfolio d’apprentissage a été proposé par Christina McDonald et Kenneth Kooms de l’institut militaire de Virginie. Dans leur scénario, l’étudiant·e, après s’être familiarisé·e en groupe sur la pratique réflexive, doit régulièrement écrire des récits « réflexifs » (« reflexive tags » en anglais), à savoir des paragraphes décrivant ce qu’il a fait et ce qu’il a appris. Sur la base de ses récits réflexifs, l’étudiant·e est amené·e à écrire un essai réflexif à la fin du cours, essai dans lequel il décrit les activités majeures qu’il a dû accomplir et le processus d’apprentissage qu’il a dû mettre en place pour mener à bien ses activités. Le fait de proposer un scénario pédagogique axé sur une écriture continue de récits réflexifs pour finir sur un essai réflexif a pour effet de produire des portfolios d’apprentissage de grande qualité.

Engagement de l’étudiant·e

Outre la mise en place d’un scénario clair et d’une équipe enseignante motivée et compétente, l’engagement de l’étudiant·e reste un élément-clé du portfolio d’apprentissage. De nombreuses pistes pour garantir cet engagement ont été proposées durant le séminaire. Le Hartpury College a par exemple construit un lien fort entre le portfolio d’apprentissage et l’employabilité: un·e employeur/-euse commente le portfolio produit par l’étudiant·e. Selon Gillian Reindl, ce tutorat a pour effet d’augmenter l’implication des étudiant·e·s. Notons que le lien entre portfolio d’apprentissage et employabilité a été souvent mis en avant par les participants du séminaire.

Plus généralement, d’autres formes d’incitation ont été également mentionnées telles la récompense (par les notes ou par les crédits), ou l’encouragement itératif (i.e. T-SPARC Stakeholder Engagement Model) proposé par le JISC.

Finalement, Christina McDonald et Kenneth Kooms ont expliqué que pour garantir un engagement fort de l’étudiant·e, il est impératif d’aménager le cours en y réservant suffisamment de temps pour la réflexion.

Lien sur les présentations.

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