• Les ressources éducatives libres: conférence, 11 mai 2023
    Les ressources éducatives libres: conférence, 11 mai 2023
  • Lunch and Learn
    Lunchs Pédagogiques : venez partager sur des thématiques vives dans l'enseignement !
  • Ateliers pour votre doctorat
    N'hésitez pas à vous inscrire et découvrez notre offre complète d'ateliers pour votre doctorat !
  • Ciel cherche: rédacteurs/trices

Tag : e-assessment

QCMs papier avec correction automatisée

Le pôle E-learning met à disposition de toutes les facultés depuis de début de cette année un nouveau module dans Moodle qui permet de réaliser des questionnaires à choix multiples (QCM) papier. Ce module rend donc possible l’organisation d’examens sur papier avec une correction automatisée à l’aide de Moodle. Le quiz hors-ligne permet aux étudiants de répondre aux questions d’examens sur une feuille de papier (le formulaire de réponse) en salle sèche. Les formulaires de réponse des étudiants sont ensuite digitalisés et corrigés automatiquement directement dans Moodle Examens.

Par rapport à d’autres système qui sont utilisés par les facultés, le premier grand avantage de ce nouveau module est sa compatibilité de fonctionnement avec tous les copieurs et imprimantes de l’Université. Il n’est plus nécessaire d’utiliser une salle dédiée,  qui est typiquement sur-occupée durant les périodes d’examens. Un deuxième avantage, non négligeable, est la familiarité de nombreux utilisateurs, depuis la crise COVID,  avec la création de QCM en ligne avec Moodle. Le changement pour faire des QCM papier ne demande pas ou peu d’apprentissage supplémentaire. La formation des utilisateurs s’en trouve donc très simplifiée.



Évaluation des connaissances et examens – Guide de pratiques et recommandations

Annoncée à distance, la prochaine session d’examen de janvier-février 2021 nécessite une organisation très particulière. Pour aider la communauté enseignante dans la préparation des examens, de nombreuses ressources ont été mises à disposition. Retrouvez toutes ces ressources pour bien organiser vos examens à distance:

Nous espérons que ces ressources pourrons vous être utiles et vous aiderons à préparer au mieux votre session d’examens!



e-Assessment – perspectives et problématiques

Retour sur les eduhub-days 2017 à Lugano

En mode BYOD

La question du e-assessment en « BYOD » (Bring Your Own Device), qui désigne le fait de faire passer les examens aux étudiant·e·s sur leurs propres ordinateurs et/ou tablettes, s’est posée à plusieurs reprises dans les ateliers. Ce cas de figure présente de prime abord des avantages certains :

  • Pour l’institution, il résout des problèmes de logistique (pas de parc informatique à maintenir et réserver pour les examens)
  • Pour l’étudiant·e, il permet de passer l’examen sur un environnement avec lequel il/elle est à l’aise. On peut penser par exemple au cas où le clavier des salles institutionnelles n’est pas forcément le même que celui auquel est habitué·e l’étudiant·e.
  • Des solutions techniques rendent cette configuration possible aujourd’hui (par exemple version pour BYOD de Safe Exam Browser)

Cependant, des limites apparaissent assez vite et doivent prises en compte au cas par cas :

  • En fonction des applications qui sont utilisées pendant l’examen, un·e étudiant·e avec un équipement plus performant pourrait être avantagé·e par rapport aux autres
  • D’un point de vue juridique, il n’est pas évident d’obliger à installer un logiciel qui bloquera temporairement la machine. De plus, dans le cas où un problème se produirait suite à l’installation du logiciel, la responsabilité de l’établissement pourrait être engagée.
  • Enfin, il faut veiller à ce que les salles disposent de suffisamment de prises électriques et d’une bande passante WIFI suffisante.

Examens en-ligne: sécurité et aspects légaux

Outre les aspects spécifiques à l’enseignement à distance, deux préoccupations sont régulièrement au centre du débat sur l’e-Assessment.

Authentification et sécurité

Il s’agit d’abord de s’assurer que le ou la candidate est bien la personne qui a suivi le cursus et qui est habilitée à obtenir titre ou crédit. Ensuite, qu’elle ne dispose que des ressources autorisées et qu’elle ne se fait pas aider par un tiers.

Des système existent (et sont constamment améliorés) pour garantir l’authenticité du/de la candidat∙e. Outre l’utilisation de webcams, il peut être demandé aux candidat∙e∙s d’établir un «typing pattern» en re-copiant un texte en début de cours. D’autres systèmes se basent sur des éléments biométriques, qui, en théorie, pourraient aller de l’empreinte digitale au scan de l’iris ou autre reconnaissance faciale. Une dernière possibilité consiste à faire passer les examens dans des institutions agréées, dans lesquelles l’identité vient à être vérifiée. Comme on peut bien l’imaginer, les coûts marginaux explosent assez vite en fonction du degré de précision et de fiabilité exigé.

En aval de l’examen, l’institution doit garantir l’intégrité des données: il ne doit subsister aucun doute que les informations saisies par l’examiné∙e sont bien celles que l’institution aura reçues. De plus, toutes ces données doivent être conservées dans leur forme originale, afin de pouvoir les produire en cas de recours, notamment. L’infrastructure doit fonctionner sans faille, sur toute la durée de l’examen et garantir un traitement équitable des candidats.

Aspects juridiques

La complexité technique et procédurale des examens en ligne est subordonnée aux impératifs d’ordre juridique. En premier lieu, si l’institution veut vérifier l’identité des candidat∙e∙s en collectant et traitant des données personnelles, elle doit respecter la législation sur la protection des données. Ensuite, elle doit garantir un traitement équitable et objectif lors de procédures de recours. Enfin, elle doit pouvoir prouver au besoin qu’elle a mis les candidat·e·s sur un pied d’égalité.

Les spécialistes s’accordent pour reconnaître les difficultés liées à la démarche: au final, le recul n’est sans doute pas encore suffisant pour décider du niveau du contrôle, tant il est vrai que des titres universitaires, rigoureusement falsifiés, sont toujours et encore disponibles sur le marché noir…

Au final, l’enjeu est pris très au sérieux par les institutions qui se lancent dans l’e-Assessment: un examen annulé suite à une panne informatique, par exemple, a un effet dévastateur sur leur renommée.

e-Portfolio comme outils d'e-Assessment

Parmi les différentes formes d’évaluation formative, celle qui se base sur l’usage du ePortfolio réflexif offre un grand potentiel pour les étudiant·e·s.

Cette solution a été mise en place à la haute école pédagogique de la Fachhochschule Nordwestschweiz. Concrètement, tout au long de son cursus académique, les futur·e·s enseignant·e·s du secondaire sont amené·e·s à poser des réflexions sur les cours et les stages qu’ils et elles suivent. Ces réflexions leur permettent d’identifier les connaissances et les compétences acquises ainsi que leurs forces et leurs faiblesses. Ces réflexions sont ensuite évaluées par l’enseignant·e. Le retour qui est apporté par ce dernier, pilier essentiel du dispositif d’évaluation formative, doit être clair, précis et sa fréquence doit être soutenue. Les commentaires doivent porter avant tout sur les éléments intéressants de la réflexion ainsi que sur les questions qui n’ont pas encore été traitées par l’étudiant·e.

Mise en place depuis le mois de juillet 2016, ce projet pilote sera évalué à la fin de semestre de printemps 2017.

Introduction du service e-assessment à l'UNIGE

Un projet pilote sur l’e-assessment à l’Université de Genève, qui s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’Université numérique, a été initié en janvier 2016. Ce projet adresse les nombreuses questions sous-jacentes à cette modalité d’examen qui est en forte demande depuis 2013 par le corps enseignant. Les sessions pilotes réalisées à ce jour ont montré l’importance de mettre en place la chaîne de support et d’impliquer les correspondant·e·s informatiques (support de proximité), condition sine qua non pour assurer un déroulement optimum des sessions d’examen, mais aussi des sessions de tests préalables.
Sur le plan logistique, les pilotes ont montré les limites concernant la question de la disponibilité des salles équipées, ils ont permis également de soulever des questions d’aménagement (aération, sécurité pour des classes de plus de 60 étudiant·e·s, gestion des réservations, etc.) ce qui a amené à revoir la vision de l’infrastructure dédiée aux examens en ligne et de s’orienter vers l’option BYOD qui est certes plus ambitieuse et risquée, mais sur le long terme elle sera probablement plus réaliste si on considère que les étudiant·e·s pour une large majorité possèdent un ordinateur portable. Cette approche prévoit également une infrastructure centrale adaptée pour le déploiement de machines virtuelles.

Ce billet a été rédigé collaborativement par Omar Benkacem, Pierre Lehmann, Patrick Roth et Elsa Sancey.



Technologie, contenu et pédagogie : la numérisation en formation continue

Le séminaire d’automne 2016 Digitalisation in university continuing education: technology, content and pedagogy organisé à Barcelone par eucen | European University Continuing Education Network en collaboration avec EDEN | European Distance and E-Learning Network s’est centré sur les enjeux et sur les changements apportés par la numérisation dans l’enseignement universitaire, et plus particulièrement en formation continue. Plus de 80 participant∙e∙s d’universités européennes et internationales se sont réuni∙e∙s autour de cette thématique d’une brûlante actualité.

Des enjeux complexes pour les universités

Albert Sangrà, Directeur académique de l’Université ouverte de Catalogne et détenteur de la chaire en éducation et technologie pour le changement social de l’UNESCO  a commencé par décliner les innombrables opportunités que représente la numérisation pour l’éducation et pour tout un chacun, comme par exemple l’accessibilité de la formation (en particulier pour les pays en développement), l’augmentation potentielle du nombre d’étudiant∙e∙s pour les universités, la flexibilité des parcours de formation, la multitude d’occasions d’auto-formation et les possibilités d’acquisition de compétences transversales augmentant l’employabilité. Pour compléter le paysage, il a explicité plusieurs risques importants liés à cette évolution, dont il est important d’avoir conscience, notamment :

  • la massification de l’éducation et les Big data : comment assurer la protection de la vie privée avec l’existence de cette multitude de données sur les étudiant∙e∙s?
  • le risque d’«ubérisation» de la formation : qui produit le savoir, pour qui et comment ? la numérisation ouvre la porte à d’innombrables prestataires de service et introduit le risque d’une perte de professionnalisme et de qualité dans l’offre de formation. Citons par exemple le rôle de l’enseignant∙e qui se trouve bouleversé, et la différence entre information et formation toujours plus ténue.


Retour sur les eduhub days 2016

Les eduhub days 2016 se sont déroulés les 27 et 28 janvier à l’Université de Fribourg. Ce rendez-vous annuel des acteurs de la communauté e-learning des universités et hautes-écoles de Suisse a rassemblé plus de 140 personnes autour d’un programme riche en ateliers et présentations: les Creatives Cafés et Showrooms. Ce billet revient sur plusieurs thématiques qui ont été abordées durant l’événement:

Learning Analytics

Dans sa présentation, Martin Ebner (TU Graz) a parlé des «Learning Analytics» comme moyen de comprendre les comportements des apprenant∙e∙s qui suivent un MooC. Les résultats sont ensuite utilisés pour en améliorer la qualité.
Les logs fournissent la matière première de l’analyse: les données relatives aux sessions (heure, durée et fréquence de connection, …), à l’activité (vidéos visionnées, quiz tentés, participation au forum, …) et au comportement (interruption des vidéos, …) y sont en effet automatiquement collectées.
Sur la base de ces données, diverses corrélations sont établies et analysées. Par exemple, la relation entre fréquence de visionnement de vidéos, participation aux forums, participation aux quiz d’une part et l’obtention du certificat, d’autre part.
Si la démarche a d’emblée parue séduisante, on a pu constater à l’heure des questions, qu’elle a tendance à boiter quelque peu. Les solutions aux quiz, par exemple, sont fournies aux participant∙e∙s après le premier essai. Pas étonnant, dans ce cas, que les scores s’améliorent avec le nombre d’essais, ou pour être plus précis, après la première tentative !
En réalité, pour analyser une corrélation, ne conviendrait-il pas d’en poser d’abord l’hypothèse, puis de la vérifier au moyen d’un dispositif expérimental, à l’image de ce qui se fait dans beaucoup de domaines de la recherche scientifique? Utiliser tel quel des données collectées à la volée, sans finalité précise, est en tout cas délicat.
S’ajoute à cela que la taille des échantillons est généralement insuffisante. Peut-être serait-il dès lors sage qu’à la place de learning analytics, dans la forme présentée par Martin Ebner, on récupère un feed-back par interaction directe avec les participant∙e∙s, par exemple au moyen d’un questionnaire.
M. Ebner a exprimé le regret que certain∙e∙s étudiant∙e∙s se voient réussir leur cursus MooC, sans pour autant utiliser toutes les ressources mises à disposition à cette fin: c’est oublier que ceux/celles-ci mettent en application les stratégies les plus écologiques (meilleure note pour moins d’effort). Et ce phénomène est antérieur aux seuls MooCs

Learning Videos

La thématique des vidéos a occupé une place importante dans les différents moments des eduhub days, et les ateliers qui y étaient associés ont rassemblé un large public venant de toutes les institutions. Ceci démontre la tendance actuelle à la production et la diffusion de matériel vidéo, certainement lancée par les MOOCs. Quatre ateliers (ou présentations) étaient consacrés aux vidéos, abordant chacun un aspect différent.

L’Université de Fribourg invitait à collaborer à la production d’un guide pratique proposant aux enseignant∙e∙s des pistes de réflexions et des conseils pratiques tant sur les aspects techniques de production (quel matériel est nécessaire ? où diffuser ma vidéo ? etc.) que sur les aspects d’ordre pédagogique (quelle est la durée optimale d’une vidéo ? comment intégrer ce matériel à mon enseignement ? etc.). Les participant∙e∙s ont pu prendre connaissance de l’ébauche du guide et suggérer des améliorations et des compléments. Un groupe s’est constitué pour poursuivre ce travail après les eduhub days.

Lorsque la vidéo est réalisée, comment la diffuser ? SWITCH a présenté SWITCHTube, un portail de vidéo pour l’enseignement supérieur suisse. Nombreuses sont les institutions à posséder une chaîne YouTube (dont l’Université de Genève) mais ce canal est plutôt utilisé comme vitrine publique. Les vidéos d’apprentissage doivent être stockées sur des plateformes (l’UNIGE utilise elle Mediaserver) permettant de gérer finement les accès au contenu et le téléchargement, tout en évitant la publicité et les termes d’utilisation des grands portails vidéos du web. Les dernières fonctionnalités intégrées par SWITCHTube sont un moteur de recommandation de vidéos, la possibilité d’accélérer, et l’abonnement aux chaînes.

L’étape suivante est naturellement le visionnage par les étudiants. Les universités de Berne et de Fribourg ont présenté le plugin Annotate! qui permet à chaque utilisateur d’annoter la timeline de la vidéo de façon privée ou publique, via des tags ou en entrant du texte libre. Ce type d’interface permet des types d’usage différent pour l’apprentissage individuel ou collaboratif, l’analyse de vidéos, l’interactivité dans les vidéos, etc.

Pour terminer, une chercheuse de l’Université de Fribourg a présenté les premiers résultats de son travail de comparaison entre les vidéos d’introduction et les vidéos d’apprentissage dans les MOOCs. Les critères d’analyse sont nombreux (70) et variés : cadrage, rythme, dramaturgie, musique, etc.

Virtual reality

Lors des sessions de Creative Cafés I, nous avons assisté à l’atelier sur l’innovation présentés par Safak Korkut et Janine Jäger. Deux chercheurs de l’institut des systèmes d’information du centre de compétence des nouvelles tendances et de l’innovation ( FHNW). Spécialisés dans la production de vidéo, la conception de jeux, ils concentrent leurs recherches sur l’analyse des gadgets, la visualisation des données, les nouvelles technologies pour le soutien pédagogique, l’intelligence artificielle et la gamification.

D’après les intervenants, les plateformes de financement communautaires ( crowdfunding) sont inondées de produits technologiques qui visent tous un placement durable sur le marché. Beaucoup de ces produits sont remplis de promesses et offrent des possibilités amusantes et créatives pour interagir avec son smartphone. Cependant, beaucoup de ces objets technologiques deviennent obsolètes et  sont remplacées par des technologies plus récentes.

Le but de cet atelier était de présenter aux participants quelques gadgets innovants tels que les cardboard et les Oculus Rift, des casques de réalité virtuelles et de 3D gaming afin de les essayer pour générer des nouvelles idées quant à l’utilisation des ces produits technologiques dans le domaine de l’éducation.

Les discussions étaient constructives car plusieurs scénarios ont été proposés pour appliquer ses gadgets technologiques dans l’enseignement notamment dans une salle de classe virtuelle dans le cadre d’une formation à distance, dans le domaine de l’architecture, de la médecine, de la psychologie, de la chimie, de la géologie. Les participant∙e∙s ont aussi pensé que ces produits technologiques pourraient être utilisés pour apprendre à piloter, à conduire, à mieux connaître les monuments historiques.

Selon les présentateurs, les  nouvelles  technologies  innovantes doivent être régulièrement identifiées et évaluées en fonction de leur pertinence pour l’enseignement supérieur. De plus,  la création d’idées autour de ces nouvelles technologies est importante . En outre, la culture  numérique doit être encouragée comme une compétence de base de l’ère numérique.

Selon eux, l’intégration des technologies innovante est intéressante, mais les coûts, les ressources et la gestion des technologies pourraient être les obstacles.

e-Assessment

Dans ce Creative Café, les représentants de trois universités suisses à savoir (UNIGE, ETHZ, UZH) ont donné une présentation commune sur leur retour d’expérience en matière de e-assessment dans leurs instituions respectives. Mais l’idée générale de cette rencontre était de promouvoir des synergies entre des universités intéressées par ce dispositif dans l’optique de créer un échange sur les bonnes pratiques et d’initier des collaborations dans ce sens.

Pour récapituler cette rencontre, nous pouvons dire que l’implémentation d’un service e-assessment dans une institution ouvre la voie à de nombreuses possibilités d’évaluations, mais aussi à des défis. D’où l’intérêt de commencer d’abord par un projet qui devrait être inscrit dans un processus évolutif via des pilotes et selon une démarche « bottom up ». Sans oublier que ce dispositif, par sa nature transversale, pourrait avoir de l’impact sur plusieurs domaines: les particularités techniques et pédagogiques, la dimension matérielle et logistique ainsi que les questions réglementaires.

Pour  terminer, un résumé détaillé a été rédigé en terme de cette Creative café, et il est accessible depuis le lien suivant.

Ce billet a été rédigé collaborativement par Omar Benkacem, Pierre Lehmann, Bineta Ndiaye et Elsa Sancey.