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Tag : MOOC

Les technologies de l’enseignement dans la collection des Sciences de l’éducation à la Bibliothèque de l’UNIGE

S’il y a une thématique qui a le vent en poupe dans le monde de l’enseignement, c’est certainement celle de l’utilisation des technologies éducatives dans les cours.

À partir de ce terme (ou descripteur pour les bibliothécaires d’entre nous), nous pouvons ensuite bifurquer sur une ribambelle d’autres, tels que l’enseignement à distance, l’enseignement mixte (ou blended learning), le e-learning, la formation en ligne, les MOOCS, internet en éducation, le multimédia en éducation, etc.

Dès lors, comment s’organise la collection de la Bibliothèque autour de ces thématiques ?

L'évolution dans la littérature - Similarités et différences

Pour se faire une idée de l’évolution de la thématique des technologies éducatives au sein de la collection des Sciences de l’éducation, le livre le plus ancien traitant du sujet date de 1969 : La révolution scientifique de l’enseignement. Voici les titres de quelques-uns de ses chapitres :  Science de l’apprentissage et art de l’enseignement, Améliorer l’enseignement, Les machines à enseigner, Problèmes de motivation, La crise des institutions éducatives.

Le livre le plus récent sur la thématique – lors de l’écriture de cet article – est : L’ingénieur pédagogique dans le supérieur : des pratiques professionnelles en mutation. Quelques-uns de ses titres de chapitres : Fondements scientifiques et histoire du métier, L’accompagnement des acteurs, Le rôle de l’ingénieur.e pédagogique dans la stratégie numérique universitaire

En survolant ces deux ouvrages, deux observations peuvent tout de suite se faire. L’une, c’est que certains sujets se font échos à plus de 50 ans d’intervalle. Par exemple, la science de l’enseignement et de l’apprentissage est toujours le socle sur lequel se pose la technologie de l’enseignement. Autre écho, le livre de 1969 parle d’amélioration de l’enseignement, celui de 2022 d’accompagnement des acteurs.

D’autre part, on peut se dire que ce qui pouvait sembler « flou » en 1969 (les machines à enseigner) s’est clarifié avec le temps (bien que chacun.e peut avoir son avis sur le sujet…), et que ces machines font partie désormais d’une « stratégie numérique universitaire ». À moins que ce ne soit une nouvelle manière de dire « crise des institutions éducatives » ?

Les questions de fond restent les mêmes qu’importent les époques. Comment faire apprendre au mieux ? Comment motiver les apprenant-es ? Sur quelles bases scientifiques se reposer pour son métier d’enseignant-e ? Mais elles se voient sans arrêt testées au fil de l’évolution des technologies et des changements de mœurs. Certains évènements externes viennent encore donner un coup de pied dans la fourmilière. Aussi, depuis un an environ, chaque nouveau livre sur le sujet intégré à la collection possède à peu près la même introduction, qui s’apparente à « En 2020, la pandémie de COVID-19 frappe le monde. Les écoles ferment, et les cours se font alors exclusivement à distance. »

Pour rester à jour

Pour rester à jour avec ces thématiques passionnantes et d’actualité, ou pour en faire son histoire, la collection des Sciences de l’éducation propose deux cotes qui regroupent les ouvrages les traitant :

  • 371.333 : les technologies éducatives
  • 371.334 : la formation en ligne

Et comme avec la technologie il est sans cesse question de mise à jour, vous trouverez ci-dessous une mise à jour de la sélection de livres sur le sujet qui avait été proposée dans l’article L’e-learning se décline en papier et en électronique à la Bibliothèque de l’UNIGE publié ici même en mai 2021.

Ouvrages pratiques

  • Budhai, & Skipwith, K. B. (2022). Best practices in engaging online learners through active and experiential learning strategies (Second edition). Routledge 371.334 BUD
  • Cahagne, & Fuzet, B. (2022). Concevoir et diffuser une expérience de formation immersive (Edition 2022). Gereso édition. 374.72 CAH
  • Ziegler, & González-Lloret, M. (2022). The Routledge Handbook of Second Language Acquisition and Technology. Taylor and Francis.
  • Lafleur, Nolla, J.-M., & Samson, G. (2021). Évaluation des apprentissages en formation à distance : enjeux, modalités et opportunités de formation en enseignement supérieur. Presses de l’Université du Québec. 371.212.2 EVA.28
  • Moriceau, Vauvelle, W., & Besse, C. (2021). Faire classe avec le numérique : cycles 1, 2 et 3. Nathan. 371.333 MOI
  • Cuirot, Detout, J.-F., & Guilhon, A. (2021). Formation à distance : 62 outils, 14 plans d’action, 9 ressources numériques. Vuibert. 371.334 CUI

Ouvrages théoriques

  • Collin, Denouël-Granjon, J., Guichon, N., & Schneider, É. (2022). Le numérique en éducation et formation : approches critiques. Presses des Mines. 371.333 NUM.9
  • Tække, & Paulsen, M. (2022). A new perspective on education in the digital age : teaching, media and Bildung. Bloomsbury Academic. 371.333 TAE
  • Borden. (2022). Education 3.0 and eLearning across modalities. IGI Global. 371.334 BOR
  • Pal, Ton, Q. C., & Nehru, R. S. S. (2022). Digital education for the 21st century : technologies and protocols. CRC Press. 371.333 DIG.5
  • Goglio. (2022). The diffusion and social implications of MOOCs : a comparative study of the USA and Europe. Routledge. 371.334 COG
  • O’Donnell. (2022). Transformative digital technology for effective workplace learning. CRC Press. 374.72 ODO
  • Pélissier, Lédé, S., & Brangé, M. (2022). L’ingénieur pédagogique dans le supérieur : des pratiques professionnelles en mutation. Presses des Mines. 371.334 ING
  • Lafleur, Nolla, J.-M., & Samson, G. (2021). Évaluation des apprentissages en formation à distance : enjeux, modalités et opportunités de formation en enseignement supérieur. Presses de l’Université du Québec. 371.212.2 EVA.28
  • Angles, & Rouault, F. (2021). Le e-learning : ce qu’il faut savoir sur la formation distancielle. AFNOR. 374.72 ANG
  • Boissière, & Bruillard, É. (2021). L’ école digitale : une éducation à construire et à vivre : numérique et transformations de l’école. Armand Colin. 371.334 BOI
  • Hétier. (2021). Présence et numérique en éducation. Le Bord de l’eau. 371.333 HET
  • Edwards, Shukor, N. A., & Cheok, A. D. (2021). Emerging Technologies for Next Generation Learning Spaces. Springer Singapore Pte. Limited.
  • Mamlok. (2021). The Great Promise of Educational Technology: Citizenship and Education in a Globalized World. Springer International Publishing AG.

 



MOOCs et droit d’auteur : entre sinuosité et créativité

Dans une série d’articles consacrés aux « coulisses de la science qui se fabrique » publiés en 2017, le journal Le Temps titrait notamment : « Quand les éditeurs confisquent la science ». Le quotidien généraliste (re)mettait ainsi en lumière une difficulté majeure à laquelle les universités – et plus particulièrement les bibliothèques universitaires – se heurtent de longue date : l’accès à l’information scientifique à des coûts supportables pour les institutions.

La perte d’un droit sur son propre travail

Sans entrer ici dans les détails d’une problématique déjà très documentée et qui, de surcroît, ne constitue pas le sujet principal de ce billet, mentionnons tout de même que la préservation des droits des chercheurs sur leur propre production scientifique constitue l’un des chevaux de bataille du consortium international SPARC (Scholarly Publishing and Academic Resources Coalitions). Dans la plupart des cas en effet, lorsqu’un chercheur publie les résultats de ses travaux dans une revue scientifique, le modèle économique et juridique dominant implique qu’il cède la propriété intellectuelle de ses travaux à la revue qui accepte de les publier. Ainsi, non seulement les institutions paient pour que leurs chercheurs puissent accéder à la version publiée de leurs propres travaux, mais ceux-ci ne sont ensuite pas libres de les exploiter comme ils le souhaitent (partage, diffusion, modification, etc.) puisqu’ils n’en sont plus pleinement propriétaires. D’autres modèles, liés au mouvement Open Access, permettent toutefois d’échapper à cette règle.

L’exception pédagogique : un « bouclier invisible »

Cette restriction ne pose pas de difficultés immédiates dans les activités d’enseignement que mènent également de nombreux chercheurs. En effet, ce que l’on appelle « l’exception pédagogique » autorise les institutions de formation (universités, écoles, etc.), moyennant le paiement d’une redevance, de faire usage d’œuvres protégées par le droit d’auteur dans le strict cadre institutionnel. En Suisse, cette exception est régie par la loi fédérale sur le droit d’auteur (art. 19, al. 1, let. b LDA) et permet aux enseignants d’utiliser un ensemble de ressources non libres de droits de manière relativement large (voir ici). L’une des restrictions limite toutefois leur utilisation à un usage local, c’est-à-dire géographiquement situé, comme le spécifie le site du Centre de Compétence pour le droit numérique (CCdigitallw) :

« Les exceptions prévues à l’art. 19 LDA, par exemple l’exception en vue d’un usage didactique, ne trouvent pas application en dehors du territoire suisse. L’utilisation du contenu protégé par l’enseignant à l’étranger n’est pas couverte par le droit suisse, mais par le droit étranger applicable. Dès lors, il faut être prudent, dans la mesure où les conditions pour l’utilisation du contenu prévues par le droit étranger peuvent s’avérer plus sévères. »

Les MOOCs, des dispositifs de formation sans exception pédagogique

En revanche, dans le cadre de la production de MOOCs ou de toute formation en ligne ouverte à des apprenants qui ne seraient pas affiliés officiellement à l’institution responsable de sa diffusion, la liberté en matière d’utilisation de ressources documentaires est fortement restreinte et engendre plusieurs difficultés.



MOOC, SPOC et autres cours en ligne : quelle place pour les capsules vidéo dans les nouveaux dispositifs de formation à distance ?

On pense souvent que les vidéos représentent l’essentiel des cours en ligne actuels (MOOC et SPOC notamment). Cela est partiellement vrai, tant les vidéos à vocation pédagogique connaissent, depuis quelques années, un fort regain d’intérêt, en particulier dans l’enseignement supérieur (voir, par exemple, Peraya (2017), ou encore Peltier et Campion (2017). Mais c’est tout de même oublier qu’un MOOC (Massive Open Online Course), un SPOC (Small Private Online Course) ou ses équivalents divers sont d’abord des cours, c’est-à-dire des dispositifs de formation qui ont pour finalité première de faire apprendre. Dans cette perspective, les capsules vidéo produites et les traditionnels quiz afférents ne sont pas les seules ressources et activités d’apprentissage proposées. De plus, il convient d’assurer à l’ensemble une articulation cohérente et un scénario pédagogique d’usage ; un MOOC n’est en effet pas un « empilement » de contenus et d’activités mais se veut être un parcours d’apprentissage répondant à une logique mue avant tout par les apprentissages visés.

La conception d’un MOOC va donc bien au-delà de la seule production de capsules vidéo à vocation pédagogique et relève d’une entreprise complexe qui demande à être encadrée par des spécialistes de la formation à distance.

Ce billet a pour objectif de montrer, dans les grandes lignes, quelles sont les principales composantes d’un MOOC, comment les capsules vidéo à vocation pédagogique s’articulent à l’ensemble et quelle démarche d’accompagnement la Cellule MOOC de l’UNIGE met en œuvre pour guider la réalisation de ses MOOCs.



Appel à projets pour des MOOCs créditables

Depuis 2013, l’Université de Genève a produit plus de 30 MOOCs  (cours en ligne ouverts et massifs disponibles gratuitement sur la plateforme Coursera) sur des thématiques variées touchant toutes les facultés de l’institution.

En 2019, l’UNIGE souhaite donner une nouvelle orientation aux MOOCs en rejoignant le projet de la League of European Research Universities (LERU) : « Virtual Exchange for LERU students ». Ce projet réunissant 9 partenaires institutionnels dans toute l’Europe vise à proposer aux étudiant-e-s des universités membres de suivre des MOOCs produits par les différents partenaires et de valider dans leur cursus de formation les crédits ECTS obtenus.

Il s’agira pour un-e enseignant-e responsable de proposer, sur la base d’un cours existant ou d’un nouveau cours, un cours en ligne entièrement à distance pour toutes et tous les étudiant-e-s (UNIGE et universités partenaires). Les cours proposés devront s’intégrer dans un plan d’études existant et être créditables ECTS après la réussite d’un examen sur table.

Les dossiers de candidature sont à envoyer d’ici au 20 décembre 2018. Des informations détaillées sont disponibles sur le site web de la cellule MOOC.



Retour sur le Barcamp des Rendez-vous de l’Enseignement 2017

La 3ème édition des Rendez-vous de l’enseignement de l’Université de Genève, a eu lieu jeudi 11 mai 2017 à Uni-Mail, sur le thème  «INNOVER DANS L’ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE GRÂCE AUX RESSOURCES LIBRES».

Nous vous proposons un compte-rendu du Barcamp, organisé par le groupe Ciel

Utilisez le prêt-à-porter en simulations: PhET et Merlot

par Pierre Lehmann

L’intérêt des simulations est d’offrir aux apprenant∙e∙s la possibilité de se familiariser avec des processus/environnements qu’il serait difficile, voire impossible d’acquérir « en réel ». Pensons à l’accès aux labos hautement spécialisés, exigeant des niveaux de sécurité extrêmes (bactériologie, virologie, actinologie,… ), l’accès à des échantillons ou pièces de collections fragiles ou simplement l’accès aux labos de chimie, quand le nombre d’étudiant∙e∙s dépasse les places disponibles… Cependant, le développement de simulations « sur mesure », à l’exemple de Virolab, coûtent cher en ressources et en temps. En effet, dès que le scénario est un tant soit peu évolué, une équipe de personnes possédant des compétences dans différents domaines (ingénierie pédagogique, graphisme, animation,vidéo, développement logiciel,…) est nécessaire.

Or, il existe des ressources « prêt-à-porter » en ligne, pour un ensemble de domaines. Nous mentionnerons deux sites: PhET et MERLOT.  Ils donnent peu d’informations quant à l’utilisation des ressources (MERLOT se contente de recenser, pour chaque simulation, le nombre de références trouvées). Difficile dès lors de savoir si ce modèle de partage est vraiment efficace. Les participant∙e∙s réuni∙e∙s autour de la table se sont posés la question: pour quelle raison un∙e enseignant∙e développerait-il/elle sa propre simulation ?

Plusieurs raisons, plausibles, ont été évoquées:

  • pas de simulation disponible sur la thématique
  • scénario ne correspondant pas aux objectifs du cours
  • technologie inadaptée, désuète ou sensible aux attaques (flash, java, quicktime,…)
  • simulation destinée à un autre public-cible (p.ex. gymnase,… )
  • « look&feel » pas en ligne avec l’institution ou avec la base de cours de l’enseignant∙e

Au final, il semble que les ressources « prêt-à-porter » soient plutôt des « gap fillers », en attendant une solution maison (qui, il faut bien l’avouer, tarde souvent à être développée…)

Intégrez des clips vidéos dans son cours

par Sadegh Nashat

Les clips vidéos sont de plus en plus utilisés dans les enseignements comme supports à des activités pédagogiques et comme sources d’information. Plus de 10 millions de vidéos référencées notamment sous « éducation » ou « clips vidéos pédagogiques » ou disponibles à travers des sites thématiques sont téléchargeable sur YoutubeVimeo,DailymotionKhan Academy, PBS Learning Media que cela soit en libre accès ou par abonnement. Certains grands quotidiens comme le New York Times, le Guardian, le Telegraph,  ainsi que des universités, par exemple l’Université de Genève, https://www.youtube.com/user/unigeneve établissent leurs propres playlists. Sadegh Nashat, chargé d’enseignement à la FPSE de l’UNIGE, utilise cette ressource dans ses cours en psychologie que cela soit en présence ou à distance. Il a abordé, lors de l’atelier, 3 aspects.

Le choix des clips vidéos dans les cours doit répondre aux mêmes critères de validité de l’information et de la crédibilité de la source que d’autres ressources plus classiques (livres, sites internet, bases de données,…). Pour ce faire, il s’agit d’établir des playlists à partir de mots clés pertinents qui peuvent ensuite être utilisées dans différents contextes d’enseignement. Attention, l’utilisation de certaines vidéos peuvent être soumises à des licences.

Le clip vidéo enrichit l’enseignement et mobilise l’attention des étudiant∙e∙s en diversifiant les tâches à réaliser. Les clips vidéos peuvent être soit des documentaires, des fictions ou des cours. Ils proviennent du monde académique et scientifique ou ils appartiennent à une culture commune à tous, par exemple des séries de télévision qui sont visionnées dans d’autres contextes par les étudiant∙e∙s. Ils peuvent être utilisés comme support à une discussion thématique, ou pour se former à des compétences professionnelles liées par exemple à la pratique clinique (observation et analyse de séquences de la série Soprano par exemple) ou en illustration de concepts et de recherches scientifiques (capacités de démontrer, informer, former, observer, évaluer,…). Le critère de choix du clip vidéo dans la playlist est ainsi en adéquation avec le contenu académique du cours.

Le clip vidéo n’est pas seulement utilisé dans les activités collaboratives en « blended learning » ou à distance. Il peut aussi être utilisé en présence en travaillant en grand groupe / forum ou en petits groupes / peer to peer. Pour ce faire, les consignes doivent être clairement établies par rapport aux objectifs d’apprentissage visés. Ce support visuel est l’un des moyens pour soutenir l’apprentissage et la motivation des étudiant∙e∙s, favoriser la communication et la prise de parole. Il s’inscrit dans une perspective de formation numérique à l’UNIGE.

Utilisez des OERs dans un cours en ligne

par Patrizia Birchler Emery

La plateforme Moodle permet d’intégrer des ressources externes (vidéos, parcours pédagogiques, quiz, etc.) mais aussi d’y associer une tâche qui permettra aux étudiant∙e∙s d’approfondir leur compréhension. A cette table, des exemples d’intégration de ressources externes ont été présentés dans le cadre d’un enseignement à distance.

Résolvez vos questions de droit d'auteur avec CCDL

par Pierre-Yves Burgi & Bineta Ndiaye

Les évolutions technologiques ainsi que la révision de la LDA (Loi fédérale sur le droit d’auteur et les droits voisins) ont mis en évidence le besoin d’une connaissance accrue du droit d’auteur pour la communauté académique (enseignant∙e∙s, chercheurs, juristes, bibliothécaires et personnel administratif) afin de trouver des solutions à des problématiques quotidiennes.

Par exemple, on pourra se demander quelles règles appliquer lorsqu’on réutilise du contenu d’un tiers dans son cours ou encore quels problèmes l’on peut rencontrer lorsqu’on souhaite mettre son cours à disposition (sur Chamilo ou Moodle, sur une plateforme MOOC).

Grâce à un financement de Swissuniversities obtenu dans le cadre du projet CUS-P2, quatre universités (USI, UNIBAS,  UNINE, UNIGE) mettent sur pied un Centre de compétence pour le droit numérique (CCDL).

La première phase est essentiellement du ressort des experts en droit d’auteur. Elle est l’occasion de définir l’entité juridique, d’élaborer le business model et de préciser les services à fournir. La seconde phase, dont la demande de financement est actuellement en cours, concernera les domaines annexes, telles la protection des données, l’open access, les creative commons, etc.

ciel_ccdl_barcamp

 

Aujourd’hui, la version beta de la plateforme CCDL est disponible en quatre langue. Son coeur est une base de connaissance  qui réunit les textes de bases, des FAQs ainsi que des études de cas. Elle est complétée par un catalogue de formations et un service de conseil.

 

 

 

 

 

Découvrez la contribution sur Wikipedia avec le Wikimooc

par Natacha Rault & Antoine Lamielle

«  Tout le monde peut écrire sur Wikipédia mais peu de gens le savent ou osent faire le pas ». C’est à partir de ce constat qu’est né le projet WikiMOOC. En effet, Wikipédia est le cinquième site web le plus visité au monde mais son fonctionnement, ses principes et ses règles sont maîtrisés par très peu de personnes.

Le WikiMOOC est un cours en ligne gratuit et ouvert à toutes et tous, visant d’une part à décrire le fonctionnement de Wikipédia et de permettre aux apprenant∙e∙s de se familiariser à la modification et à l’illustration d’articles existants, d’autre part. Par ailleurs, chaque participant∙e apprendra également à interagir avec d’autres contributeurs/-trices et à travailler de manière collaborative sur un même article.

Il n’existe pas de pré-requis pour participer au MOOC mais il faut néanmoins veiller à disposer d’une version récente de son navigateur. Ce cours de 6 semaines est hébergé deux fois par année sur la plateforme France Université Numérique. Chaque semaine de cours nécessite environ 3 à 4 heures de travail.

Pour en apprendre plus, voici quelques liens, librement réutilisables, du WikiMOOC :