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Tag : apprentissage

Les tableaux blancs interactifs: un nouvel outil pour l’enseignement en petit groupe

Dans le cadre d’un projet de rénovation des infrastructures et services destinés à optimiser l’utilisation des technologies dans l’enseignement à l’Université de Genève, la faculté de médecine a pu équiper, début 2014, l’ensemble des salles pour l’enseignement en petit groupe avec des tableaux blancs interactifs (TBI).

Qu’est-ce qu’un TBI ?

Un TBI est un tableau blanc tactile associé à un ordinateur et un vidéoprojecteur à courte focale qui ne produit pratiquement pas d’ombre. L’utilisateur, l’utilisatrice intervient sur le tableau à l’aide d’un stylet ou par simple toucher du doigt, ces derniers se transformant en curseur ou crayon selon le logiciel utilisé. La position du stylet ou du doigt est détectée selon un mécanisme propre aux différentes marques de TBI et est relayée à un ordinateur qui pilote le tableau. Le vidéoprojecteur se charge d’afficher l’écran de l’ordinateur sur le tableau blanc. Tout ce que l’on peut réaliser sur un ordinateur peut être effectué sur un TBI. Toutefois, des logiciels spécialisés sont utilisés pour le travail d’écriture manuscrite et de dessin à main levée sur le tableau. Une vidéo le démontre .



Serious Games : sérieux?

Article rédigé par Géraldine Chollet, Catherine Cooremans, Suzanne de Jonckheere et Dominique Jaccard

Les « Serious Games » sont des applications logicielles utilisant les principes et la mécanique du ludique (games) pour atteindre des objectifs sérieux (serious), tels que formation, marketing, diffusion d’idées ou motivation à suivre un traitement médical, par exemple.

Dans le domaine de la formation, les Serious Games sont de plus en plus présents dans des domaines très divers allant de l’ingénierie (e.g l’aéronautique) à la santé, en passant par les ressources humaines et le management. Ils sont utilisés autant au sein des entreprises que par des institutions de formation.

Expérimenter virtuellement une situation professionnelle

En tant que supports à l’enseignement et à l’apprentissage, les Serious Games s’adaptent particulièrement bien à une conception de la formation continue universitaire qui lie l’appropriation de connaissances au développement de compétences dans des situations complexes. En expérimentant virtuellement une situation professionnelle réelle, les apprenant∙e∙s mobilisent simultanément les acquis de la formation et leurs savoirs professionnels et personnels dans un environnement engageant et rassurant, puisque faire des erreurs est permis et sans conséquence, contrairement au monde réel. L’acquisition de compétences et connaissances se fait selon une démarche motivante liée à la réussite d’étapes successives. Encore faut-il s’assurer que ces étapes successives contribuent bien aux objectifs d’apprentissage et ne soient pas que des éléments ludiques, qui perturbent le processus d’apprentissage.

La proximité entre Serious Game et situation professionnelle réelle favorise le transfert des acquis et prépare à la mise en œuvre de solutions innovantes dans un environnement professionnel.

Développer de nouvelles compétences

A la fois ludique et sérieux, un Serious Game bien conçu permet de développer des savoirs de haut niveau taxinomique. Un quizz, par exemple, va permettre de tester ses propres connaissances et de mettre en place des stratégies d’apprentissage. Une simulation favorisera le développement de connaissances conceptuelles, un jeu d’action de connaissances procédurales. Quant au jeu de rôle, il va stimuler les connaissances stratégiques, basées sur un esprit critique, d’analyse, de synthèse, d’évaluation et de recommandation. Sans oublier la dimension collaborative, qui permet de renforcer les compétences humaines et sociales comme la négociation, le leadership, l’autonomie et la communication.

ManagEnergy : un Serious Game évalué par les étudiant∙e∙s

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Dans le cadre du CAS en management de l’énergie de l’Université de Genève, Catherine Cooremans (Unige), Géraldine Chollet (Unige) et Dominique Jaccard (HEIG-VD) ont développé le Serious Game «ManagEnergy». Il est basé sur une situation et des données réelles fournies par une organisation souhaitant introduire une gestion de l’énergie.
Conçu comme une formation intégrée, ManagEnergy comprend une partie logicielle, qui est associée à des jeux de rôles, et un travail d’équipe. Utilisé dans le module d’intégration et de synthèse du CAS, il a été développé pour atteindre les objectifs et compétences attendues du programme.

Le fait que les concepteurs de ManagEnergy soient aussi les enseignant∙e∙s a permis d’introduire en temps réel les ajustements nécessaires lors de la première utilisation, en améliorant l’acquisition des connaissances par les étudiant∙e∙s, puis en intégrant ces améliorations dans le logiciel pour les utilisations suivantes.

Lors de l’évaluation du dispositif de formation, les étudiant∙e∙s ont souligné la plus-value du Serious Game, qui leur a permis à la fois d’intégrer les connaissances acquises dans les différents modules et d’accroître la capacité à transférer ces connaissances dans un cas pratique. Les participant∙e∙s ont encore relevé que le Serious Game était un concept pédagogique augmentant la motivation, favorisant le développement des compétences sociales, renforçant la cohésion du groupe et le transfert de connaissances dans un environnement de travail.

Références

  • Chollet G. (2014), Dépassement des résistances au management de l’énergie. Etude de cas du « Serious Game ManagEnergy » dans le cadre d’une formation continue à Genève. Mémoire de maîtrise. Institut des sciences de l’environnement. Université de Genève (2014)
  • Mayer, R.E. (2014). Computer Games for Learning. MIT Press
  • Serious Games ALBASIM
  • CAS en management de l’énergie


To mediaserver or not to mediaserver? That is the question! (1/3)

image-etudiantIl est actuellement possible de réécouter un grand nombre de cours sur mediaserver. Cette possibilité offre de nouvelles perspectives en termes de participation aux cours et la manière de travailler ses notes de cours. Devons-nous considérer la possibilité de réécouter un cours sur mediaserver comme une aubaine ou un piège ? That is the question.

Nous allons traiter ce dilemme en trois questions que vous découvrirez en 3 temps sur ce blog. Ces questions sont régulièrement posées par les étudiants durant les ateliers méthodologiques « réussir ses études ». Ces ateliers de soutien sont dispensés par Delphine Rinaldi et Mirjam Mekhaiel, respectivement conseillère pédagogique et assistante de recherche et d’enseignement pour le pôle FormEv (Formation et Evaluation) de l’Université de Genève. Ces ateliers portent sur des thèmes en lien avec la réussite universitaire et offrent la possibilité à l’ensemble des étudiant-e-s de l’Université d’optimiser leurs stratégies d’apprentissage et leurs méthodes de travail.



4ème BarCamp Ciel: espace d’échange sur les technologies éducatives

bandeau_BC4ampouleAprès avoir mis en lumière l’enseignement/apprentissage des Sciences lors du dernier BarCamp en mai 2013, le groupe Ciel vous invite à découvrir l’usage des technologies éducatives au sein de la faculté de Médecine.

Venez découvrir comment vos collègues utilisent les technologies comme soutien à l’enseignement et à l’apprentissage, et partager un moment de convivialité !

Au programme :



eTandem et télécollaboration : des échanges exolingues en ligne pour développer des compétences linguistiques et interculturelles

Du fait des avancées des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) et de leur usage généralisé dans le monde académique, les tandems sont redevenus une pratique courante dans l’apprentissage des langues médiatisé par les technologies (ALMT), où ils sont inclus dans le terme plus large de télécollaboration.

L’apprentissage des langues en tandem existe depuis longtemps. Selon TANDEM Fondazioa, aussi appelé TANDEM city, l’emploi délibéré de ce mode d’échange à des fins didactiques remonte aux « séjours linguistiques binationaux » de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) en 1971. Le terme ‘tandem’ commençait alors à être utilisé et cette manière d’apprendre était adoptée par nombre d’enseignant·e·s de langues. Suite à cela, le Réseau international tandem (RIT) fut établi en 1994. Le RIT hébergeait un serveur qui permettait aux étudiant·e·s universitaires de plusieurs pays d’apprendre des langues en tandem à distance, et le projet a reçu des subventions de l’Union européenne dans le cadre des programmes LINGUA, ODL, SOCRATES ILCLINGUA-D, ou encore CULTURA (initié par l’Institut des technologies du Massachusetts ou MIT). En Suisse, l’Université de Fribourg et l’Université de Lausanne sont des partenaires de ce réseau. Le RIT est maintenant également ouvert aux apprenant·e·s en dehors du cadre universitaire.