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Tag : barcamp

Retour sur le Barcamp des Rendez-vous de l’Enseignement 2017

La 3ème édition des Rendez-vous de l’enseignement de l’Université de Genève, a eu lieu jeudi 11 mai 2017 à Uni-Mail, sur le thème  «INNOVER DANS L’ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE GRÂCE AUX RESSOURCES LIBRES».

Nous vous proposons un compte-rendu du Barcamp, organisé par le groupe Ciel

Utilisez le prêt-à-porter en simulations: PhET et Merlot

par Pierre Lehmann

L’intérêt des simulations est d’offrir aux apprenant∙e∙s la possibilité de se familiariser avec des processus/environnements qu’il serait difficile, voire impossible d’acquérir « en réel ». Pensons à l’accès aux labos hautement spécialisés, exigeant des niveaux de sécurité extrêmes (bactériologie, virologie, actinologie,… ), l’accès à des échantillons ou pièces de collections fragiles ou simplement l’accès aux labos de chimie, quand le nombre d’étudiant∙e∙s dépasse les places disponibles… Cependant, le développement de simulations « sur mesure », à l’exemple de Virolab, coûtent cher en ressources et en temps. En effet, dès que le scénario est un tant soit peu évolué, une équipe de personnes possédant des compétences dans différents domaines (ingénierie pédagogique, graphisme, animation,vidéo, développement logiciel,…) est nécessaire.

Or, il existe des ressources « prêt-à-porter » en ligne, pour un ensemble de domaines. Nous mentionnerons deux sites: PhET et MERLOT.  Ils donnent peu d’informations quant à l’utilisation des ressources (MERLOT se contente de recenser, pour chaque simulation, le nombre de références trouvées). Difficile dès lors de savoir si ce modèle de partage est vraiment efficace. Les participant∙e∙s réuni∙e∙s autour de la table se sont posés la question: pour quelle raison un∙e enseignant∙e développerait-il/elle sa propre simulation ?

Plusieurs raisons, plausibles, ont été évoquées:

  • pas de simulation disponible sur la thématique
  • scénario ne correspondant pas aux objectifs du cours
  • technologie inadaptée, désuète ou sensible aux attaques (flash, java, quicktime,…)
  • simulation destinée à un autre public-cible (p.ex. gymnase,… )
  • « look&feel » pas en ligne avec l’institution ou avec la base de cours de l’enseignant∙e

Au final, il semble que les ressources « prêt-à-porter » soient plutôt des « gap fillers », en attendant une solution maison (qui, il faut bien l’avouer, tarde souvent à être développée…)

Intégrez des clips vidéos dans son cours

par Sadegh Nashat

Les clips vidéos sont de plus en plus utilisés dans les enseignements comme supports à des activités pédagogiques et comme sources d’information. Plus de 10 millions de vidéos référencées notamment sous « éducation » ou « clips vidéos pédagogiques » ou disponibles à travers des sites thématiques sont téléchargeable sur YoutubeVimeo,DailymotionKhan Academy, PBS Learning Media que cela soit en libre accès ou par abonnement. Certains grands quotidiens comme le New York Times, le Guardian, le Telegraph,  ainsi que des universités, par exemple l’Université de Genève, https://www.youtube.com/user/unigeneve établissent leurs propres playlists. Sadegh Nashat, chargé d’enseignement à la FPSE de l’UNIGE, utilise cette ressource dans ses cours en psychologie que cela soit en présence ou à distance. Il a abordé, lors de l’atelier, 3 aspects.

Le choix des clips vidéos dans les cours doit répondre aux mêmes critères de validité de l’information et de la crédibilité de la source que d’autres ressources plus classiques (livres, sites internet, bases de données,…). Pour ce faire, il s’agit d’établir des playlists à partir de mots clés pertinents qui peuvent ensuite être utilisées dans différents contextes d’enseignement. Attention, l’utilisation de certaines vidéos peuvent être soumises à des licences.

Le clip vidéo enrichit l’enseignement et mobilise l’attention des étudiant∙e∙s en diversifiant les tâches à réaliser. Les clips vidéos peuvent être soit des documentaires, des fictions ou des cours. Ils proviennent du monde académique et scientifique ou ils appartiennent à une culture commune à tous, par exemple des séries de télévision qui sont visionnées dans d’autres contextes par les étudiant∙e∙s. Ils peuvent être utilisés comme support à une discussion thématique, ou pour se former à des compétences professionnelles liées par exemple à la pratique clinique (observation et analyse de séquences de la série Soprano par exemple) ou en illustration de concepts et de recherches scientifiques (capacités de démontrer, informer, former, observer, évaluer,…). Le critère de choix du clip vidéo dans la playlist est ainsi en adéquation avec le contenu académique du cours.

Le clip vidéo n’est pas seulement utilisé dans les activités collaboratives en « blended learning » ou à distance. Il peut aussi être utilisé en présence en travaillant en grand groupe / forum ou en petits groupes / peer to peer. Pour ce faire, les consignes doivent être clairement établies par rapport aux objectifs d’apprentissage visés. Ce support visuel est l’un des moyens pour soutenir l’apprentissage et la motivation des étudiant∙e∙s, favoriser la communication et la prise de parole. Il s’inscrit dans une perspective de formation numérique à l’UNIGE.

Utilisez des OERs dans un cours en ligne

par Patrizia Birchler Emery

La plateforme Moodle permet d’intégrer des ressources externes (vidéos, parcours pédagogiques, quiz, etc.) mais aussi d’y associer une tâche qui permettra aux étudiant∙e∙s d’approfondir leur compréhension. A cette table, des exemples d’intégration de ressources externes ont été présentés dans le cadre d’un enseignement à distance.

Résolvez vos questions de droit d'auteur avec CCDL

par Pierre-Yves Burgi & Bineta Ndiaye

Les évolutions technologiques ainsi que la révision de la LDA (Loi fédérale sur le droit d’auteur et les droits voisins) ont mis en évidence le besoin d’une connaissance accrue du droit d’auteur pour la communauté académique (enseignant∙e∙s, chercheurs, juristes, bibliothécaires et personnel administratif) afin de trouver des solutions à des problématiques quotidiennes.

Par exemple, on pourra se demander quelles règles appliquer lorsqu’on réutilise du contenu d’un tiers dans son cours ou encore quels problèmes l’on peut rencontrer lorsqu’on souhaite mettre son cours à disposition (sur Chamilo ou Moodle, sur une plateforme MOOC).

Grâce à un financement de Swissuniversities obtenu dans le cadre du projet CUS-P2, quatre universités (USI, UNIBAS,  UNINE, UNIGE) mettent sur pied un Centre de compétence pour le droit numérique (CCDL).

La première phase est essentiellement du ressort des experts en droit d’auteur. Elle est l’occasion de définir l’entité juridique, d’élaborer le business model et de préciser les services à fournir. La seconde phase, dont la demande de financement est actuellement en cours, concernera les domaines annexes, telles la protection des données, l’open access, les creative commons, etc.

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Aujourd’hui, la version beta de la plateforme CCDL est disponible en quatre langue. Son coeur est une base de connaissance  qui réunit les textes de bases, des FAQs ainsi que des études de cas. Elle est complétée par un catalogue de formations et un service de conseil.

 

 

 

 

 

Découvrez la contribution sur Wikipedia avec le Wikimooc

par Natacha Rault & Antoine Lamielle

«  Tout le monde peut écrire sur Wikipédia mais peu de gens le savent ou osent faire le pas ». C’est à partir de ce constat qu’est né le projet WikiMOOC. En effet, Wikipédia est le cinquième site web le plus visité au monde mais son fonctionnement, ses principes et ses règles sont maîtrisés par très peu de personnes.

Le WikiMOOC est un cours en ligne gratuit et ouvert à toutes et tous, visant d’une part à décrire le fonctionnement de Wikipédia et de permettre aux apprenant∙e∙s de se familiariser à la modification et à l’illustration d’articles existants, d’autre part. Par ailleurs, chaque participant∙e apprendra également à interagir avec d’autres contributeurs/-trices et à travailler de manière collaborative sur un même article.

Il n’existe pas de pré-requis pour participer au MOOC mais il faut néanmoins veiller à disposer d’une version récente de son navigateur. Ce cours de 6 semaines est hébergé deux fois par année sur la plateforme France Université Numérique. Chaque semaine de cours nécessite environ 3 à 4 heures de travail.

Pour en apprendre plus, voici quelques liens, librement réutilisables, du WikiMOOC :



BARCAMP CIEL DES RENDEZ-VOUS DE L’ENSEIGNEMENT 2017

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La 3ème édition des Rendez-vous de l’enseignement de l’Université de Genève, aura lieu jeudi 11 mai 2017 à Uni-Mail. Organisée par la Commission d’Innovation Pédagogique, la thématique sera «INNOVER DANS L’ENSEIGNEMENT UNIVERSITAIRE GRÂCE AUX RESSOURCES LIBRES».

Un BarCamp Ciel se tiendra dans le hall d’Uni-Mail entre 13h45 et 15h30. Le programme fait écho aux ateliers qui suivront :

Utilisez le prêt-à-porter en simulations: PhET et Merlot

par Pierre Lehmann

Pourquoi (re)créer, pour vos cours, des simulations ou animations sur des thèmes scientifiques, alors que des ressources existent sur la toile ? Surtout si celles-ci sont librement accessibles et utilisables ? Nous passerons en revue quelques sites, verrons des exemples, discuterons des particularités, des coûts associés et des freins susceptibles de conditionner leur utilisation.

Intégrez des clips vidéos dans son cours

par Sadegh Nashat

Youtube, Vimeo, Dailymotion font partie des sites les plus visités sur Internet et sont une ressource incontournable de contenus pédagogiques qui peuvent renforcer vos cours et séminaires. Ils contiennent plus de 10 millions  de vidéos identifiées comme pédagogiques. L’utilisation de clips vidéo permet d’enrichir l’enseignement, fournir un support visuel aux thèmes abordés et rendre l’enseignement classique moins monotone.
Lors du BarCamp, les participant∙e∙s auront l’occasion de découvrir comment créer des playlists, intégrer des clips vidéo à l’enseignement et proposer des activités pédagogiques. Des illustrations seront données en lien avec l’enseignement des sciences humaines.

Utilisez des OERs dans un cours en ligne

par Patrizia Birchler Emery

Les ressources éducatives libres (cours et conférences en ligne, vidéos, reconstitutions 3D, démonstrations, présentations Powerpoint) foisonnent sur la toile. La tentation est grande d’utiliser ce qui existe déjà lors de la réalisation d’un cours en ligne. Lors du BarCamp, nous verrons si cela est possible, opportun, facilement réalisable et quels moyens mettre en œuvre pour intégrer efficacement ces ressources dans un scénario pédagogique de formation à distance.

Résolvez vos questions de droit d'auteur avec CCDL

par Pierre-Yves Burgi & Bineta Ndiaye

Présenté dans un précédent billet, le CCDL  a pour objectif d’offrir aux collaborateurs et collaboratrices des hautes écoles suisses (enseignant∙e∙s, chercheurs, bibliothécaires, informaticien∙ne∙s, membres des services juridiques et administratifs) un support pour les problèmes légaux liés à la numérisation, aux nouveaux médias et aux nouvelles technologies et de les sensibiliser aux risques découlant de la législation en vigueur.

Le centre de compétence cible pour l’instant la thématique du DROIT D’AUTEUR. D’autres domaines s’y ajouteront peu à peu, en particulier le droit de la personnalité, la protection des données, les contrats de licences, etc. Le centre de compétence met à disposition une BASE DE CONNAISSANCE (comprenant des FAQ, des textes illustrant le droit et des ÉTUDES DES CAS INTERACTIVES, un large éventail de FORMATIONS et des CONSEILS PERSONNALISES.

A notre table du BarCamp vous comprendrez mieux les tenants et aboutissants du projet CCDL. Vous découvrirez la plateforme CCDL et son offre de services qui vous permettront d’actualiser vos connaissances et vos pratiques dans le domaine du droit d’auteur, afin d’utiliser avec plus de sérénité des ressources électroniques dans vos enseignements et recherches.

Découvrez la contribution sur Wikipedia avec le Wikimooc

par Natacha Rault & Antoine Lamielle

 Wikimooc Aprenez à contribuer
Le Wikimooc est un cours en ligne libre et gratuit pour apprendre à contribuer sur Wikipedia, avec un certificat de participation pour les personnes parvenant en fin de cours à la rédaction revue et corrigée d’un article sur un sujet de leur choix.

Cette année voit de se terminer la deuxième session, hebergée par la plateforme FUN (France Université Numérique). On compte parmi l’équipe pédagogique, outre des bénévoles du mouvement wikipédien, des développeurs et un professeur de l’université de Lorraine, qui utilise la plateforme du MOOC en cours avec ses étudiant·e·s.
Notre équipe de deux wikipédien·n.e.s présentera l’intérêt du Wikimooc pour pouvoir apprendre à ses étudiant·e·s comment fonctionne la contribution sur Wikipedia. Wikipedia est largement utilisée dans le public, mais pour pouvoir en tirer le plus grand bénéfice connaître son fonctionnement ainsi que la genèse des articles permet de l’utiliser de façon judicieuse.

D’un point de vue pédagogique l’intérêt est multiple: questionner la fiabilité des sources utilisées, savoir quelles discussions  ont structuré la genèse d’un article, évaluer la notoriété d’un sujet grâce aux statistiques de consultation, analyser l’historique des modifications permet aux participant·e·s de questionner et vérifier les informations distillées dans les articles, ainsi que de s’exercer à différentes techniques rédactionnelles.

Enfin le mode participatif wikipédien permet, pour toute personne apprenant à contribuer, d’évoluer dans un milieu participatif en faveur du libre partage des connaissances, avec des méthodes de gouvernance basées sur la recherche du consensus et de la négociation, et d’obtenir des connaissances basiques en matières de droit d’auteur et de partage sous licence libre. En dernier lieu, les aspects techniques et collaboratifs de la prochaine version du Wikimooc peuvent intéresser le personnel enseignant car c’est l’occasion de se former aux nouvelles technologies participatives de pédagogie en ligne pour toute personne intéressée par la prochaine mouture du Wikimooc.

La formule : C’est une rencontre informelle sous forme de tables rondes participatives et d’un apéritif convivial. Le BarCamp est une non-conférence ouverte : tout∙e·s les participant·e·s sont invité·e·s à contribuer, à apporter quelque chose au BarCamp. Il y aura 3 sessions de 20 minutes, une fois le temps écoulé vous serez invité·e à changer de table.

Qui est invité ? Le BarCamp est ouvert à tous et toutes, et plus particulièrement à la communauté universitaire de l’UNIGE.

Quand ? Le jeudi 11 mai 2017 , de 13h45 à15h30

Où ? Hall d’Uni-Mail

Comment participer ? Pour des questions d’organisation, la participation au BarCamp (13h45 et aux ateliers (15h30) se fait sur inscription. Inscrivez-vous dès maintenant au BarCamp et/ou à un atelier en suivant ce lien.



Retour sur le BarCamp: 6 outils pour apprendre efficacement

La 10e édition du BarCamp Ciel s’est tenue dans le hall d’Uni-Mail, le 6 décembre 2016. Le thème choisi par le comité de rédaction, « 6 outils pour apprendre efficacement », ciblait les étudiant·e·s de première année Bachelor.

Maîtrisez l’information avec InfoTrack

Abordée dans un précédent billet, la formation InfoTrack permet d’acquérir via 24 modules de cours les compétences essentielles à maîtriser pour mener à bien des travaux dans le cadre des études académiques (recherche, sélection, utilisation de l’information et sensibilisation au plagiat). Chaque module comprend une vidéo didactique de 3 minutes, un résumé textuel de la leçon, un quiz d’auto-évaluation et, si besoin, quelques ressources complémentaires pour aller plus loin.

InfoTrack porte sur des sujets transversaux correspondants aux différents moments-clés de réalisation d’un travail académique. Conçue pour les étudiant∙e∙s Bachelor, la formation est construite comme une série de 24 épisodes vidéo qui racontent, sur un ton drôle et décalé, les problématiques rencontrées par Anna et Fred, deux étudiant∙e∙s de l’UNIGE.

InfoTrack peut être utilisée soit en autoformation soit comme support de formation dans le cadre d’un cours. La réalisation d’un module de cours (visionnage de la vidéo, lecture de la rubrique « À retenir », réponse au quiz) nécessite environ 10 minutes. 4h seront nécessaires pour effectuer l’ensemble des 24 modules.

Révisez vos cours avec les flashcards

Pourquoi et comment passer de la révision au moyen de cartes recto verso (flashcards) en papier à des cartes en ligne, accessibles via un smartphone ?

En plus de la possibilité de réviser à toute heure et en tout lieu, ces cartes virtuelles sont plus faciles à transporter, à sauvegarder et conserver. Elles permettent le partage et la création collaborative. Selon l’outil choisi, il existe aussi plusieurs types d’exercices pour la révision et un certain degré d’intelligence artificielle, qui permettra d’insister sur les notions mal connues ou non intégrées.

Il faut bien distinguer les deux étapes concernant les flashcards : la création et l’utilisation.

Si on peut facilement les utiliser sur son smartphone, il est recommandé de les créer sur un ordinateur.

Plusieurs outils sont à disposition pour créer des flashcards sur ordinateur : Quizlet par exemple (versions pour ordinateurs,  android et iOS), qui existe en version gratuite (avec moins de fonctionnalités cependant que la version payante), offre de nombreuses possibilités et s’avère facile à utiliser. Les autres outils disponibles ne permettent pas tous l’évaluation ni de multiples modes de révision.

Avec Quizlet, la création est un jeu d’enfant : on commence par créer un set (un jeu), puis les cartes elles-mêmes, en documentant pour chacune les termes à placer sur le recto et le verso : attention, quand on révise, les termes doivent correspondre exactement pour que la réponse soit considérée correcte. Les sets peuvent être partagés avec d’autres utilisateurs-trices. Ce partage permet d’utiliser des sets déjà existants, mis à disposition par celles et ceux qui les ont créés : un moteur de recherche permet de trouver ceux qui semblent intéressants. Il est possible de créer ou d’intégrer une communauté de pratique.

Les modes de révision existant sont les suivants :

  • Recto et verso en lecture simple
  • Recto en lecture et écrire le verso
  • Faire correspondre les termes (utilisation de plusieurs cartes à la fois)
  • Test (questionnaire à choix multiple ou vrai/faux)

Une fois le test terminé, Quizlet livre des statistiques ; l’outil choisit ensuite les réponses le plus souvent fausses et fait réviser de manière répétée ces questions/termes que ceux déjà bien intégrés.

Les flashcards permettent une révision utile et efficace pour des termes ou concepts à mémoriser. En posant les questions d’une certaine manière, on peut aussi réviser des concepts plus complexes (voir https://ciel.unige.ch/2015/12/reviser-avec-les-flashcards/).

Enfin, à ne pas négliger : la possibilité de créer les flashcards en collaboration, donc de gagner du temps en partageant le travail de création des cartes.

Pour en apprendre plus sur ce thème, consulter :

Organisez vos cours grâce aux cartes conceptuelles

Comme exposé dans un billet de Myrjam Mekhaiel sur les cartes conceptuelles, la prise de notes tient une place prépondérante dans la vie des étudiant∙e∙s qui en prennent massivement durant leurs cours et lors de la lectures des textes recommandés par leurs professeur∙e∙s. La prise de notes, activité incontournable pour conserver une trace de ce qui a été dit ou lu, servira de base à la mémorisation et à la préparation des examens. Cette activité est toutefois plus complexe qu’elle n’en a l’air. Elle requiert une attention de la part de l’étudiant∙e, qui doit à la fois écouter le discours, comprendre l’essentiel des informations, sélectionner ce qu’il ou elle veut noter et écrire (ou saisir sur l’ordinateur).

Lors du BarCamp, des exemples concrets d’utilisation de cartes conceptuelles ont été présentés aux étudiant∙e∙s présent∙e∙s

Développez votre propre méthode de travail grâce au coaching

Répondant à une des missions prioritaires du Décanat : le bien-être étudiant∙e∙s, la Faculté des sciences propose depuis deux ans gratuitement du coaching pour étudiant∙e∙s à la Faculté des sciences.

Selon Gaelle Augé-Freytag, beaucoup pensent que se faire coacher c’est se faire donner des conseils, alors qu’il n’en est rien.

Le coaching, qu’il s’adresse à un∙e sportif-ve de haut niveau ou à un∙e étudiant∙e en sciences ou en lettres par exemple va reposer sur le même principe : l’accompagnement par un∙e coach vers un objectif décidé par la personne qui vient se faire coacher (qu’on appelle le/la coaché∙e) – cet objectif en Faculté des sciences par exemple est souvent: trouver une méthode de travail plus efficace, cesser de procrastiner. Ceci sous la forme d’une série d’entretiens d’1h à 1h30 entre un∙e coaché∙e et un∙e coach (généralement entre 5 et 7 séances).
La page web du service de coaching est la suivante : http://www.unige.ch/sciences/Coaching.html

De l’avis de l’intervenante, un dialogue confidentiel dans un espace bienveillant et sans jugement va s’installer. Ce dialogue se veut constructif et permettra assurément à la personne coachée de progresser vers l’objectif décidé en début de processus et qui ne manquera pas de s’affiner au fur et à mesure des rencontres ou de prendre la forme d’étapes.

Durant les séances de coaching, le ou la coach fera preuve d’ écoute active, c’est-à-dire d’écouter très attentivement et de reformuler ensuite ce qui a été dit pour validation du / de la coaché∙e. Le but de l’écoute active est d’une part de lui offrir la certitude d’avoir été exactement compris et écouté, et d’autre part, de pouvoir porter un regard différent sur sa situation – souvent plus clair et moins émotionnel.

Par ailleurs, d’après Gaelle Augé-Freytag, le ou la coach∙e posera presque uniquement des questions ouvertes (Qu’avez-vous envie de faire ?) et si possible ouvrantes (En quoi c’est important pour vous ?), permettant ainsi au / à la coaché∙e de progresser dans sa connaissance de soi: son système de valeurs, ses goûts, son moteur, ses talents, ses forces, ses croyances, qu’elles soient aidantes ou bloquantes.

Ainsi accompagné∙e et grâce à l’aide d’outils variés utilisés par le ou la coach, la personne coachée va prendre du recul, avoir plus de clarté par rapport à cette situation, différencier ce qui est la réalité de ce qui est de l’ordre de sa perception, et, conscient de ce qu’il/elle sait bien faire (de ses talents, de ses ressources) et de ce qui fonctionne le mieux pour lui/elle, élaborer des stratégies efficaces pour accéder à son objectif, en établissant des plans d’actions progressifs.

Fort∙e d’une plus grande confiance en lui/elle et libéré∙e de ses doutes, le ou la coaché∙e pourra en outre faire meilleur usage de certains conseils qui lui sont prodigués (par son entourage, ses enseignant∙e∙s, les ateliers Réussir ses études, etc.) parce que capable de savoir lesquels lui correspondent.

Selon Gaelle Augé-Freytag, la différence principale entre un∙e coach et un∙e psychologue, c’est qu’en coaching on travaille sur comment atteindre son objectif, alors qu’en psychologie (hormis peut-être dans des formes de thérapies brèves cognitivo-comportementales) on cherche plutôt à comprendre pourquoi on fonctionne d’une façon ou d’une autre. D’autre part, l’accompagnement coaching est beaucoup plus bref qu’une psychothérapie.

A la fin de la présentation de Gaelle, nous avons écouté avec beaucoup d’intérêt le témoignage d’un étudiant de Master de la faculté de Sciences qui a suivi les séances de coaching. Pour lui, le coaching lui a permis de développer sa méthode de travail, de se libérer de ses doutes, de développer ses propres méthodes de travail en parvenant notamment à mieux hiérarchiser les informations du point de vue de leur importance. De plus, avec le coaching, il a maintenant un regard différent sur ses fonctionnements et plus confiance en lui. En outre, le coaching lui a permis de résoudre son problème de procrastination et de mieux définir ses objectifs.

Pour l’étudiant témoin, s’il y a une chose qu’il retiendra de l’Université, ce sera le coaching et il recommande à tous les étudiant∙e∙s qui rencontrent des problèmes de motivation, de confiance en soi ou de procrastination de ne pas hésiter à demander de l’aide.

Le service, proposé par Gaelle Augé-Freytag, coach certifiée, rencontre un grand succès. Fort de ce succès, celle-ci a proposé à la DIFE d’étendre ce service à tous les étudiant∙e∙s de l’Université et une discussion est en cours sur ce point. Si et dès que cela sera le cas, vraisemblablement courant 2017, les étudiant∙e∙s en seront largement informé∙e∙s.

Partagez vos notes sur Baripedia

Conçu initialement comme un site de rédaction collaboratif des notes de cours des étudiant∙e∙s du BARI (Relations internationales), le site Baripédia étoffe son offre. En cherchant à intéresser d’autres facultés, Simon Perdrisat, étudiant en master BARI et auteur/développeur du site, précise que celui-ci devrait s’appeler « Unipedia » dans un proche futur. Pour rendre le site plus convivial et attractif, quelques fonctionnalités ont été rajoutées ces derniers mois:

  • liens vers des ouvrages de référence libre de droit, téléchargeables au format pdf
  • ask unipedia (question2answer)
  • éditeur LaTeX pour l’édition de formules mathématiques
  • chat, qui permet, par exemple, de remonter des erreurs découvertes dans le texte

Actuellement, le site comptabilise quelques 7’000 visiteurs (uniques) par semaine et, typiquement, 1’000 par jour. Avec l’extension de ses contenus à d’autres facultés, ces nombres sont destinés à croître. La seule inquiétude concerne la relève: Simon Perdrisat arrive en effet au terme de son cursus et son souci est de trouver les forces nécessaires pour continuer cette belle aventure !

Citez vos sources avec Zotero

Sandrine Vinçonneau et Dimitri Donzé, de la Bibliothèque de l’UNIGE, ont présenté Zotero, un logiciel bibliographique gratuit et libre permettant de gérer efficacement les références bibliographiques et de les insérer à un travail académique.

Partant du principe que l’objectif de la table était de faire découvrir l’outil à un public néophyte, ils ont organisé leur présentation de façon à suivre les étapes logiques de la prise en main du logiciel, de l’installation à la création de bibliographies. Ont donc été abordés :

  • l’installation du logiciel, en tant que plugin pour Firefox ou en « Standalone », ainsi que celle des plugins ou connecteurs nécessaires
  • l’insertion de références, de façon manuelle mais surtout automatisée au moyen de l’outil « baguette magique » et du connecteur Firefox
  • l’organisation des références en collections thématiques ainsi que l’ajout de notes et mots-clés
  • l’insertion de citations dans un style prédéfini
  • la création et la gestion de bibliographies

Les interactions avec les participant∙e∙s ont permis d’aborder des fonctionnalités plus avancées, telles que la création de comptes Zotero, permettant de sauvegarder des références, ou l’insertion de types de documents particuliers, comme les vidéos ou les textes de loi.

De plus, un support et une liste de ressources complémentaires ont été mis à disposition des étudiant∙e∙s, afin qu’ils-elles puissent poursuivre seul∙e∙s l’exploration de l’outil.

Les quelques étudiant∙e∙s présent∙e∙s au premier BarCamp Ciel organisé spécifiquement pour eux, ont été très intéressé∙e∙s par la thématique. Ainsi, malgré un public clairsemé, les tables ont été bien visitées. Renseignement pris, il semble que l’horaire choisi (16:30 à 18:30) ne leur convient que très modérément. Le lieu, ensuite, semble les avoir quelque peu intimidé∙e∙s. L’expérience en tous cas est suffisamment positive pour que l’expérience soit renouvelée l’année prochaine.

Avec une communication mieux ciblée, par mailing et affiches, le succès devrait être au rendez-vous !

Ce billet a été rédigé collectivement par Patrizia Birchler Emery, Dimitri Donzé, Patrick Roth et Pierre Lehmann



Retour sur le BarCamp Vidéos d’apprentissage

9e BarCamp - Vidéos d'apprentissage

Ce billet revient sur le BarCamp Ciel du 10 mai 2016, qui a rassemblé plus de 80 personnes à Uni-Mail. Les 6 tables traitaient des vidéos d’apprentissage selon plusieurs angles, et présentaient des vidéos réalisées à l’UNIGE.

InfoTrack: formation aux compétences informationnelles

Table animée par Anne Ronchi et Laure Mellifluo (DIS)

30La Bibliothèque de l’Université de Genève présente InfoTrack, une nouvelle plateforme de formation en ligne aux compétences informationnelles (recherche, communication et utilisation éthique de l’information) principalement destinée aux étudiant·e·s de Bachelor.

L’originalité de cette formation tient dans sa conception en modules indépendants permettant une grande liberté et flexibilité, et au choix de son support pédagogique : la vidéo. Cette formation est construite comme une série de 24 épisodes vidéo qui racontent différentes histoires courtes d’étudiants autour des compétences informationnelles essentielles à maîtriser pour mener à bien des travaux dans le cadre de leurs études universitaires.

Chaque vidéo s’avère être un défi car elle vise, en 3 minutes, à mettre en scène une problématique récurrente chez les étudiant∙e∙s et à la résoudre. En utilisant une pédagogie basée sur l’humour, les scénarios des vidéos ont pour objectif d’aider les étudiant∙e∙s à résoudre, sans dramatiser, les difficultés rencontrées dans la réalisation de leurs travaux académiques.

Les modules de cours sont regroupés en cinq thématiques correspondant aux différents moments-clés du processus de réalisation d’un travail académique : comment trouver ? plan de recherche documentaire, trier, rédaction et communication, et plagiat.

Les objectifs d’apprentissage ont été développés à partir de la Norme suisse sur les compétences en culture informationnelles. Les scénarios des vidéos ont été validés par un panel d’étudiant∙e∙s et d’enseignant∙e∙s.

Dès septembre 2016, les étudiant∙e∙s pourront utiliser InfoTrack soit en auto formation, soit dans le cadre d’un cours. Chaque module comprend une vidéo didactique de 3 minutes environ (à visionner), un résumé textuel de la leçon (à relire pour se remémorer ce qui a été dit dans la vidéo), un quiz d’auto-évaluation (pour ancrer les connaissances) et, si besoin, quelques ressources complémentaires pour aller plus loin.

Les enseignant∙e∙s auront la possibilité d’intégrer InfoTrack dans leur cours comme support pédagogique selon trois modalités :

  • A distance : Formation autonome en ligne avec séance d’introduction en présentiel
  • Classe inversée : Capsule(s) à visionner avant la formation ou entre 2 sessions pour préparer les étudiant∙e∙s
  • Face à face : Capsule(s) utilisée(s) pendant la formation pour introduire ou résumer une thématique.

Ce projet a été réalisé par la DIS (cheffe de projet: Aurélie Vieux), en partenariat avec la DiSTIC, le SEA et la société multimédia la Souris Verte.

Learning on the move: quels usages des cours enregistrés

Table animée par Claire Peltier (TECFA)

L’intégration de dispositifs médiatiques dans les formations à l’UNIGE prennent différentes formes : podcast, capsule video créée ou non pour un cours,  Mooc, etc.  et sont disponibles sur différents sites et plateformes : mediaserver, sur l’espace de cours, lien sur Youtube, par exemple. Comment et pourquoi les étudiant∙e∙s utilisent-ils ces ressources podcast ?

Le prof. Daniel Peraya, Claire Peltier de l’équipe TECFA et deux enseignants canadiens ont mené une étude en 2015-2016 analysant les raisons et motivations de l’usage ou du non usage de ces ressources par les étudiants de l’UNIGE et leurs effets sur leurs apprentissage.

500 étudiant∙e∙s de l’UNIGE, toutes Facultés et tous programmes confondus ont ainsi été interrogé∙e∙s par questionnaire. Un petit échantillon de ces étudiant∙e∙s était néanmoins composé d’étudiant∙e∙s inscrit∙e∙s dans un cours de bachelor FPSE où les podcasts faisaient partie des activités pédagogiques.

D’une manière générale, les étudiant∙e∙s visionnaient les podcasts à leur propre initiative, depuis la maison, sur leur ordinateur portable et tout au long de l’année (pas de pic lié aux périodes d’examens). Les podcasts étaient visionnés dans leur ensemble (avec des pauses selon les besoins de chaque étudiant∙e) et il s’agissait principalement soit de rattraper un cours manqué, soit d’approfondir ou de revoir certaines notions du cours en présentiel.

Les étudiant∙e∙s, en s’appropriant ces ressources médiatiques à leur convenance et selon leurs besoins, ont gagné une  meilleure compréhension du cours, un accroisssement de leur intérêt pour la matière, un gain de confiance dans leur capacité d’étudier d’une manière autonome.

Ces résultats bruts ont été ensuite mis en perspective avec d’autres données qualitatives issues des rapports d’étudiant∙e∙s suivant le cours de bachelor FPSE. Ces étudiant∙e∙s ont mené un travail réflexif sur leur propre processus d’apprentissage à l’aide de podcasts. Le côté chronophage de l’utilisation des podcasts, la perte de dynamisme et d’interaction avec  l’enseignant∙e et les autres étudiant∙e∙s, de même que le côté fastidieux de suivre les cours à distance ont été soulignés.

En conclusion cette étude a donné des premières indications sur les changements dans les stratégies d’apprentissage, mais a aussi montré qu’une différenciation fine doit être faite entre les cours enregistrés sur mediaserver et les podcasts créés pour un cours  ou pour un autre usage (promotion d’un cours par exemple) si l’on veut mieux comprendre les usages des étudiant∙e∙s et si l’on veut soutenir leurs apprentissages à travers ces ressources. Ainsi, la préparation de podcasts pour  un cours sur une plateforme doit par ailleurs est liée à des activités pédagogiques définies et répondre à des contraintes techniques favorisant l’apprentissage (durée et fractionnement de la séquence, adressage du contenu à des étudiant∙e∙s, présence virtuelle de l’enseignant∙e après le visionnement, inscrustation intertitre, liseuse intelligente notamment).

L’étude va être disponible  à l’automne 2016 dans la revue en ligne RITPU (Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire)

Storytelling pour les vidéos MOOCs

Table animée par Urs Richle (cellule MOOCs)

La durée moyenne des vidéos pour les MOOCs de l’UNIGE est de quatre à dix minutes. Une règle de base pour une intervention aussi courte est de s’en tenir à un seul message par vidéo. Plusieurs stratégies existent, aussi bien pour captiver l’attention dès le démarrage de la vidéo que pour la retenir tout au long de son déroulement.

Pour interpeller l’auditoire dès le début du discours, on recommande de commencer, par exemple, in medias res (au milieu de l’action) avec la narration d’un cas, qui permet ensuite d’énoncer les théories qui s’y rapportent, ou une question piège, ou encore une remise en cause, voire une affirmation erronée.

Le contenu peut ensuite être structuré selon un modèle narratif utilisé couramment pour la scénarisation de films, mais transféré à la didactique : le point de départ du discours de l’enseignant∙e constitue une perturbation de la vision du monde de l’apprenant∙e, qui est amené∙e à la modifier suite aux connaissances acquises. La perturbation est résolue lorsque l’apprenant∙e a compris ou appris.

Quant au récit lui-même, pour conserver l’attention soutenue de l’auditoire jusqu’à la fin de la vidéo, il ne faut pas hésiter à recourir à des figures de style telles que la prolepse (flashforward : par exemple énoncer les objectifs d’apprentissage) ou l’analepse (flashback : par exemple revenir sur les points importants), ou encore l’allégorie, la métaphore (analogie) ou la métalepse (transgression).

On peut faire preuve d’inventivité et varier les séquences filmées en les remplaçant par une interview, une table ronde ou un micro-trottoir. Pour relier les séquences courtes entre elles afin de former un cours suivi, il faut ensuite intégrer un fil rouge, en général une personne qui apparaît en début de chaque module.

Finalement, le discours peut être renforcé (ou infirmé, a contrario) par le lieu de tournage : on évitera les bibliothèques, à moins qu’elles ne soient l’objet du cours, et on cherchera à adapter le cadre au contenu.

Réalisation de courte vidéo de type tutoriel

Table animée par Farshid Sadeghipour (Sciences pharmaceutiques)

Farshid Sadeghipour, enseignant en sciences pharmaceutiques,  présente les avantages de courtes vidéos-tutoriel qu’il réalise pour les travaux pratiques de cette discipline. Auparavant, les étudiant∙e∙s entamaient ces travaux pratiques sur la base de protocoles écrits, complétés par une discussion d’un « cas du jour ». Aujourd’hui, une courte vidéo est postée sur mediaserver avant le début des travaux pratiques, montrant les manipulations à effectuer. Ces vidéos, d’une taille de 30 à 40Mb, sont post-produites: elles sont montées et sonorisées.

Farshid Sadeghipour a également réalisé un ensemble de photos et vidéos d’exemples de ce qu’il faut éviter de faire.

Pour réaliser des tutoriel au format présentation, l’enseignant utilise camtasia, préféré à Microsoft PowerPoint, parce que plus modulaire. Il est ainsi possible de revenir sur des parties de l’enregistrement et d’effectuer des corrections, sans avoir à ré-enregistrer le tout.

Ces productions sont déposées sur Moodle, plus facile à utiliser dans ce contexte que Chamilo

Pour la 2e année de master, Farshid Sadeghipour a réalisé une série de films de rappel, qui aident les étudiant∙e∙s à réviser des notions vues en bachelor.

Produire facilement des vidéos éducatives

Table animée par Luka Nerima (Lettres)

Luka Nerima de la faculté des Lettres propose ce qu’il considère être « l’opposé des MOOCs » à savoir un système permettant de tourner facilement, avec un petit budget via une caméra document. La caméra « low-cost » qu’il utilise date en effet de 2003 et permet d’effectuer des enregistrements de style Khan Academy en filmant une surface spécifique. Un des avantages de ce dispositif est qu’une fois la caméra calibrée, deux minutes suffisent pour lancer un enregistrement, ce qui est bien évidemment beaucoup plus rapide qu’un enregistrement avec un téléphone mobile. Le temps gagné sur les aspects techniques va donc permettre à l’enseignant∙e de mobiliser plus de temps pour les éléments pédagogiques.

Il faut toutefois faire attention à plusieurs aspects :

  1. se munir d’un casque téléphonique afin de produire un son de qualité  et
  2. prendre le temps de bien préparer un scénario.

Le scénario peut, par exemple, être le texte à écrire durant l’enregistrement. Cette préparation en amont limitera de nombre de prises nécessaires à une ou deux. De manière générale, il faut compter environ ¾ heure pour 5 à 10 minutes d’enregistrement.

Il existe plusieurs applications possibles pour ce type d’enregistrement :

  1. compléments de cours (les apprenant∙e∙s répondent à distance, en option, en différé, à une question posée en cours) ;
  2. exemples d’examens oraux ;
  3. corrections d’exercices ;
  4. classes inversées ;
  5. explication d’un nouveau concept.

Google CardBoard: de la réalité virtuelle en carton

Table animée par Patrick Roth (NTICE) et Laurent Moccozet (CUI)

Les Google CardBoards sont des casques d’immersion 3D en carton utilisant le smartphone comme écran de projection. Plusieurs modèles étaient présentés à la table. Le CardBoard se compose au minimum d’un masque en carton, de deux lentilles et des attaches nécessaires permettant de fixer le smartphone. Aux modèles plus confortables s’ajoutent des appuis en mousse ou encore un bandeau pour maintenir le casque sur la tête.

Les intervenants faisaient tester différentes applications éducatives : visite de musée, reconstitution de lieux antiques, voire de la préhistoire, etc. En plus d’immerger dans un environnement 3D, certaines applications invitent également à interagir en cliquant avec le doigt sur l’écran du smartphone. Par exemple, un clic sur un animal croisé dans un monde virtuel permet d’en connaître le nom et les caractéristiques principales.

En ce qui concerne les applications pédagogiques possibles, certaines disciplines y trouveront naturellement un intérêt. La possibilité de se transporter dans des lieux (re)créés en 3D peut être intéressant dans l’apprentissage de l’urbanisme ou de la géologie. La manipulation d’objet 3D peut permettre, par exemple, d’étudier des molécules. Mais actuellement, ce sont surtout des applications ludiques qui sont créées.

Cet article a été rédigé collaborativement par Patrizia Birchler Emery, Christelle Bozelle, Suzanne de Jonckheere, Pierre Lehmann, Bineta Ndiaye et Elsa Sancey.



BarCamp vidéos d’apprentissage – 10 mai 2016

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Chaque semestre, le groupe Ciel invite la communauté universitaire à participer à un BarCamp Ciel sur la thématique des technologies éducatives et de l’innovation pédagogique. Le BarCamp du semestre de printemps 2016 portera sur les vidéos d’apprentissage. Comment produire des vidéos et les mettre à disposition des étudiant·e·s? Comment les scénariser? Qu’est-ce qui en facilite l’appropriation par les étudiant·e·s? Et quelles applications pour les casques de réalité virtuelle?

Venez discuter de ces questions à travers 6 tables rondes participatives, et partager un moment de convivialité !

Programme :

Vidéos pour la formation aux compétences informationnelles

Anne Ronchi, Aurélie Vieux et Laure Mellifluo (DIS)

La Bibliothèque de l’Université de Genève développe une nouvelle plateforme de formation en ligne aux compétences informationnelles (recherche, communication et utilisation éthique de l’information) principalement destinée aux étudiant·e·s de Bachelor. Dans ce cadre, elle a collaboré avec la Souris verte, une société spécialisée dans le multimédia, pour la scénarisation et le tournage de 24 courtes vidéos didactiques qui constitueront le cœur de cette formation. Chaque vidéo est un défi puisqu’elle vise en 3 minutes à mettre en scène et illustrer une problématique récurrente chez les étudiant·e·s et à la résoudre en utilisant une pédagogie basée sur l’humour.

Learning on the move: quels usages des cours enregistrés

Claire Peltier (TECFA)

Une étude des usages des enregistrements de cours sur Mediaserver a été menée auprès d’étudiant·e·s de l’Université de Genève en 2015. Les principaux résultats de cette étude qui seront présentés lors du BarCamp montrent notamment la nécessité d’en faciliter l’appropriation par les étudiant·e·s et d’en scénariser l’usage. A cet égard, des exemples issus du cours « Introduction à l’usage pédagogique des technologies de l’information et de la communication », qui propose depuis plusieurs années à ses étudiant·e·s des ressources d’apprentissage sous la forme de capsules vidéo (consignes, définitions de concepts, séances de cours à distance), seront présentés.

Storytelling pour les vidéos MOOCs

Urs Richle (cellule MOOCs)

Les vidéos pour les MOOCs ont en moyenne une durée de 4 à 10 minutes. Il s’agit alors de raconter un contenu scientifique, culturel ou pédagogique de manière très concise. Nous allons visionner plusieurs exemples de vidéos produites par la Cellule MOOCs de l’Université de Genève et voir quels éléments narratifs ont été utilisés pour structurer le contenu. Par la suite, nous allons également discuter d’autres structures narratives et des figures de styles qui pourraient aider à rendre les vidéos dynamiques et intéressantes.

Réalisation de courte vidéo de type tutoriel

Farshid Sadeghipour (Sciences pharmaceutiques)

Les étudiant·e·s en Master de Pharmacie doivent acquérir les compétences nécessaires pour réaliser des préparations médicamenteuses sur la base d’une prescription médicale en respectant les normes. Nous avons transféré une partie de l’enseignement sur les plateformes d’eLearning. Pour chaque journée de travaux pratiques, un film Powerpoint avec récit faisant une introduction théorique et pratique est mis à disposition avant le cours sur la plateforme Moodle via Mediaserver. Des exercices de travaux dirigés et des films courts de démonstration pour mieux apprendre les différents modes opératoires ainsi que les gestes recommandés y sont également disponibles.

Produire facilement des vidéos éducatives

Luka Nerima (Lettres)

Est-il possible de produire facilement et rapidement des capsules vidéos éducatives? Je montrerai que la réponse est oui, en vous présentant un système basé sur une caméra à document et en vous racontant quelques expériences d’enseignant·e·s. Cette solution convient bien pour produire des contenus de capsules très variés, comme un complément de cours, la présentation d’un nouveau concept ou encore la correction d’un exercice. Dans ce dispositif, l’accent a été mis sur la simplicité d’utilisation et la rapidité de création des vidéos. Il a été développé à l’Université de Genève avec la collaboration de Naoki Lambelet (CUI) et de Patrick Roth (NTICE).

Google CardBoard: de la réalité virtuelle en carton

Patrick Roth (NTICE) et Laurent Moccozet (CUI)

Les Google CardBoards sont des casques d’immersion 3D en carton utilisant le smartphone comme écran de projection. Très bon marché, ils permettent ainsi à tout un chacun de s’immerger dans un environnement virtuel. Venez découvrir le masque de la réalité virtuelle CardBoard et ses applications dédiées. Nous discuterons également d’un tel dispositif dans l’apprentissage.

La formule : C’est une rencontre informelle sous forme de tables rondes participatives et d’un apéritif convivial. Le BarCamp est une non-conférence ouverte : tou·te·s les participant·e·s sont invité·e·s à contribuer, à apporter quelque chose au BarCamp. Il y aura 3 sessions de 20 minutes, une fois le temps écoulé vous serez invité·e à changer de table.

Qui est invité ? Le BarCamp est ouvert à tous et toutes, et plus particulièrement à la communauté universitaire de l’UNIGE.

Quand ? Le mardi 10 mai 2016, de 17h30 à 19h30

Où ? Hall d’Uni-Mail

Comment participer ? Pour des raisons d’organisation, nous vous remercions d’annoncer votre présence à cette manifestation en vous inscrivant à l’aide du formulaire avant le 10 mai.