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Catégorie : Usages pédagogiques

Billet dont l’orientation est clairement pédagogique.


Google Glass: quels usages pédagogiques ?

 

Depuis sa création en 1998, le nom Google est associé au moteur de recherche, à l’échelle mondiale. Mais Google ne cesse d’évoluer et de surprendre en matière d’innovations technologiques: que ce soit Gmail, Youtube, Google+, Google Chrome, Google sites, etc. Aussi, en 2012, Google a lancé un nouveau projet : Google Glass.

Bien que ces lunettes dites “connectées” restent pour l’heure au stade de prototype, elles attirent de plus en plus de “geek” et « geekettes », membres ou non du monde académique.  Mises sur le marché américain en janvier 2014, les Google Glass ont été introduites sur le marché français en avril de cette année. Afin d’affiner le design, Google concrétise un partenariat avec Ray-Ban, Oakley, etc., et le groupe italien Luxottica.

Les lunettes connectées suscitent la controverse. D’aucuns les considèrent comme d’excellents outils pour innover dans le domaine de l’enseignement et faciliter l’apprentissage. D’autres, par contre, se méfient beaucoup des futures applications et craignent pour leur identité numérique.



Se former en ligne à l’archéologie classique – CAS Archéologie classique: une introduction

L’idée de cette formation a pris forme en 2010, dans la ligne de nombreuses initiatives visant à une ouverture des activités de l’Unité d’archéologie classique.

Le choix du format d’enseignement s’est porté très rapidement sur une formation mixte à distance (blended learning), pour diverses raisons : tout d’abord, la possibilité de toucher une zone géographique plus large, ainsi qu’un public plus nombreux, en raison de la souplesse apportée dans le calendrier de la formation. Ensuite, la combinaison d’une étude de civilisations antiques et de méthodes d’apprentissage s’appuyant sur des moyens techniques modernes forme un contraste qui nous paraissait susceptible d’aiguiser l’intérêt du public et d’intéresser aussi des apprenant·e·s désirant se perfectionner dans l’apprentissage en ligne, en premier lieu.

En tant que formation continue universitaire, le CAS en archéologie classique devait être offert sur une plateforme institutionnelle. Le choix s’est porté sur Moodle, qui semblait permettre une plus  grande variété d’activités et une structuration correspondant mieux à nos objectifs.

Dès avant le lancement du premier module d’enseignement, il était clair que le public visé par cette formation serait très large : aussi bien des professionnel·le·s (musées, services culturels, tourisme, enseignement, marché de l’art, patrimoine, édition culturelle, bibliothèques, restauration d’art, artistes) que des gens attirés par les civilisations méditerranéennes antiques.



Ressources pédagogiques libres de droit

Je vous invite à visiter le site http://publicdomainreview.org/, puis à livrer vos impressions en postant un commentaire en bas de ce billet. Le site Internet en question regroupe textes, vidéos, images et fichiers audio du domaine public.



Prise de notes : quels outils numériques ?

Prendre des notes : papier ou ordinateur ?

Table de travail à la bibliothèque d’Uni Mail. Photo de Laurianne Py (phototheque.unige.ch)

Quel est le support le plus adapté à la prise de notes ? Il y a quelques années encore, les étudiant·e·s ne se posaient pas cette question. Désormais, en entrant dans un auditoire, cette question leur vient spontanément. Entre les bloc-notes papier, les ordinateurs portables, les tablettes et autres outils numériques, que choisir ? La discussion est ouverte et elle est sans fin. Elle comporte cependant deux préalables importants :

  1. Connaitre ses propres méthodes de travail, sa propre pratique de la prise de notes
  2. Connaitre les outils appropriés à la prise de notes

 

Connaitre sa pratique pour mieux choisir ses outils

L’aspect de la connaissance de ses méthodes de travail sera abordé plus en détail dans un prochain article.  Nous nous concentrerons ici sur le choix d’un outil numérique adapté à la prise de notes. Il est important d’évoquer préalablement quelques points importants:

  • Parce que la prise de notes est une activité tout à fait personnelle, le choix du matériel et des outils de travail doit être personnel. Ce n’est pas parce que la ou le camarade à côté de vous, voire la moitié de l’auditoire, utilise un ordinateur que vous devez le faire aussi.
  • Utiliser un ordinateur pour prendre des notes n’est pas approprié dans tous les contextes d’études. Les séances de travaux pratiques en biologie, ou le cours de dissection en médecine par exemple, demandent beaucoup de manipulations et laissent peu de place à du matériel numérique. Il vaut mieux opter pour un simple bloc-notes. Par ailleurs, même les logiciels les plus performants, capables de modéliser des notes prises avec un stylet, ne sont pas adaptés pour rédiger ou interpréter des formules mathématiques ou pour créer des éléments graphiques. Ainsi, pour des cours chargés de formules et de dessins (mathématiques, statistiques, physique, histologie, etc.), mieux vaut peut-être laisser l’ordinateur de côté.

Quoi qu’il en soit, si vous décidez de prendre des notes sur un support numérique, deux nouvelles questions se posent :

  1. Quel est le meilleur support numérique ? (Quel matériel ? ordinateur, tablette ou les deux ? Et sur quel système d’exploitation ? Windows, Mac, Linux ? )
  2. Quel est le meilleur logiciel pour la prise de notes ?

Quel support numérique choisir ?

Pour suivre ponctuellement une conférence, une tablette peut très bien faire l’affaire. La tablette imposera par contre rapidement ses limites s’il s’agit de suivre une vingtaine de cours hebdomadaires, car vous aurez nécessairement besoin d’un clavier (et peut-être également d’une souris) pour être efficace. A cette fin, il existe désormais des solutions tout en un : des tablettes que l’on associe facilement à un clavier pour former un ordinateur portable.

Ceci dit, il vaut mieux se renseigner sur le produit, car l’équation tablette + clavier = ordinateur n’est pas toujours vraie. En effet, il faut connaître le système d’exploitation installé: certaines tablettes ne possèdent que des systèmes d’exploitation mobiles (p. ex. Android) et ne vous permettent donc pas d’utiliser tous vos logiciels habituels. Certains outils, en revanche, proposent plusieurs systèmes d’exploitation concurrents, vous permettant ainsi de les utiliser tout à la fois comme un ordinateur (système d’exploitation Windows, Mac OS, Linux, etc.), et comme une tablette lorsque le clavier est détaché de l’écran (passage à un système d’exploitation mobile, p. ex. Android). Entre le choix du matériel (déterminé également par le poids, la taille, la puissance, les accessoires, le prix, etc.) et celui du système d’exploitation, la réflexion se corse. Mieux vaut donc bien se renseigner sur les produits avant faire un achat. Quel que soit votre choix, n’oubliez pas qu’il faut dégainer très vite lorsqu’on prend des notes: le temps que vous sortiez votre clavier ou votre stylet, votre orateur ou oratrice aura déjà conclu son propos!

Quel logiciel ou outil de prise de notes choisir ?

Quant au logiciel de prise de notes à proprement parler, il faut qu’il soit, là encore, adapté à votre pratique. A bien y réfléchir, il existe beaucoup de logiciels avec lesquels il est possible de prendre des notes. De simples bloc-notes de type Notepad aux éditeurs de texte complexes comme Microsoft Word, la liste est longue. Mais sont-ils réellement adaptés à la prise notes de cours dans un auditoire ou une salle de classe ?  Existe-t-il des outils développés spécifiquement pour la prise de notes ? Quels sont-ils et quelles sont les caractéristiques les différenciant d’autres d’outils, inappropriés pour cette activité spécifique ?

On reconnait un outil dédié à la prise de notes aux caractéristiques suivantes :

  • L’enregistrement automatique durant la frappe
  • Un espace de rédaction large qui offre la possibilité d’avoir une écriture non-linéaire et une grande liberté dans la disposition des notes
  • Des outils de « gribouillage » (outils de dessins, graphisme, mise en forme) rapidement accessibles
  • Une très grande possibilité de personnalisation des fonctionnalités
  • Des fonctionnalités de partage et de compatibilité avec les autres outils de travail (éditeurs de texte, éditeurs d’emails, outils de présentation, etc.)
  • Un système d’organisation des pages de notes simple et efficace

Le but de ce type d’outils est de vous amenez à vous focaliser sur votre tâche,  à savoir la prise de notes, qui demande une forte concentration. En cours de frappe, l’outil ne doit pas vous distraire, par exemple à la mise en page. Or, c’est ce que font souvent les éditeurs de texte qui, par leur conception, vous empêchent d’écrire rapidement une note en marge.

Après avoir testé un certain nombre d’outils, trois d’entre eux semblent se dégager de la longue liste suggérée sur Internet :

  • OneNote, logiciel très complet de la suite Microsoft Office, disponible actuellement uniquement sur Windows. Il arrive en tête grâce à ses performances et ses nombreuses fonctionnalités avancées
  • Growly Notes semble être la meilleure alternative de OneNote, en logiciel libre. Il n’est disponible que pour Mac, et uniquement en anglais.
  • Evernote est moins complet, mais se distingue par ses possibilités d’usages ubiquitaires et sa disponibilité sur tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac, Linux,… ).

Si l’on devait toutefois en recommander un seul aux étudiant·e·s de l’Université de Genève, ce serait OneNote. Pourquoi ?

  • Parce qu’il est gratuit pour elles/eux (via les accords avec Dreamspark). (Growly Notes est également gratuit et Evernote possède à la fois une version gratuite et une autre payante, plus complète)
  • Parce qu’il est le plus complet et le plus performant et possède des fonctionnalités avancées particulièrement intéressantes. Par exemple, la possibilité d’insérer, sous forme d’objet numérisé, le support de présentation fourni par l’enseignant·e et d’y superposer ses propres notes. Ou encore, sa compatibilité quasi totale avec des outils que les étudiant·e·s utilisent déjà, comme la messagerie Outlook.
  • Parce que son système d’organisation et de hiérarchisation des notes est particulièrement simple et efficace (un ou plusieurs bloc-notes, contenant chacun une ou plusieurs sections, comportant chacune une ou plusieurs pages de notes).
  • Parce que la personnalisation des fonctionnalités est très grande, allant de la mise en page aux corrections automatiques, en passant par la possibilité de supprimer la correction orthographique en cours de frappe.
  • Parce que, de manière générale, les outils de travail proposés aux étudiant·e·s, qu’ils travaillent sur Mac ou PC, font partie de la suite Office et qu’il existe des solutions simples pour les utiliser sur tous les systèmes d’exploitation, au moyen de systèmes d’amorçage intégrés.
  • Parce que Growly Notes présente des fonctionnalités limitées et possède un format de fichier propriétaire, sans fonctionnalité de conversion efficace (l’application crée une image statique des notes, qui ne peut pas être réutilisée avec d’autres outils).
  • Parce qu’il reproduit les fonctionnalités mobiles proposées par Evernote (leader du marché jusqu’en 2013), en offrant désormais une version mobile pour la prise de notes simplifiée.
  • Parce que les autres logiciels reconnaissent sa position dominante en offrant quelques fonctionnalités de compatibilité (ex. importation de fichiers OneNote)

En somme, si vous êtes étudiant·e à l’Unige, à vous de voir si vous êtes plutôt papier ou plutôt numérique. Votre choix dépend de vos pratiques de travail, doit être personnel et est conditionné par les cours que vous suivez (ex. la filière mathématique est moins propice à l’usage d’un ordinateur). Si vous voulez utiliser un ordinateur, choisissez le bon : celui qui vous convient le mieux (prix, taille, poids, système, accessoires, mobilité, etc.). Si vous voulez un outil adapté à la prise de notes efficace, choisissez OneNote pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, que vous votre matériel tourne sous MacOS, Windows ou Linux.



Retour sur le 4ème BarCamp Ciel

Le mardi 26 novembre 2013 se tenait au CMU le 4ème BarCamp Ciel. Le programme mettait à l’honneur les technologies éducatives et l’innovation pédagogique dans l’enseignement et l’apprentissage de la médecine. L’événement a rassemblé une quarantaine de participant∙e∙s autour de 5 tables rondes :

Table 1: MOOC en Santé Globale – animée par Samantha Battams et Didier Wernli

Le stand consacré au MOOC « Santé Globale » a suscité beaucoup d’intérêt en réunissant à chaque nouveau « gong » un public nombreux, par rapport aux places assises disponibles. Ceci n’est pas étonnant, il s’agit d’un MOOC qui fait partie de la première « fournée » des MOOCs de notre Université et de plus, il n’est pas encore terminé. Les deux orateurs Samantha Battams et Didier Wernli prenaient tout à tour la parole, passant de l’anglais au français selon les questions.
Les informations sur ce MOOC étaient nombreuses. En premier lieu, sur l’organisation en général. Six mois ont été nécessaire pour organiser ce cours. Les principales préoccupations étaient de savoir à quel public on s’adresse, comment communiquer avec lui, à quel niveau de langage. Trouver la manière de créer de l’intérêt, de transmettre des connaissances tout en suscitant aussi un esprit critique. Enfin, décider quels vont être les critères d’évaluation a également impliqué un travail sérieux.