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Catégorie : Usages pédagogiques

Billet dont l’orientation est clairement pédagogique.


La réalité virtuelle et augmentée pour l’apprentissage

Un peu d’histoire

L’apparition de la réalité virtuelle remonte aux années 1960-1970. L’intérêt de la réalité virtuelle dans le secteur de l’éducation et de la formation n’est plus à démontrer. Permettre à des apprenant∙e∙s de s’entraîner pour différentes activités : piloter un avion ou tout autre type de véhicule, réaliser une opération chirurgicale ou explorer notre système solaire. Un des intérêts de la réalité virtuelle dans le domaine de la formation est de permettre d’immerger l’apprenant∙e dans un environnement virtuel qui soit suffisamment crédible et réaliste pour lui permettre de s’entraîner dans des conditions suffisamment proches du réel. Ces conditions sont particulièrement intéressantes pour des activités pour lesquelles un environnement d’entraînement réel serait trop coûteux ou trop dangereux. La réalité virtuelle est beaucoup utilisé pour l’entraînement des pilotes (civils ou militaires). Il est moins grave et couteux de crasher un avion sur un simulateur plutôt qu’un « vrai ».



OEB 2015 et l’engagement des étudiant∙e∙s

OUB2015

Le maître mot de la conférence OEB 2015 qui s’est tenue à Berlin au début du mois de décembre dernier a été « l’engagement », ou comment rendre les étudiant∙e∙s plus actif/ve∙s dans les salles de cours.



Réviser avec les Flashcards

Blank Index Card with Pen on laptop ComputerVous souvenez-vous encore des piles et des piles de petites cartes en papier recto-verso que vous produisiez durant vos études pour vous entraîner à mémoriser et à réciter une matière? Désormais, nous utilisons de plus en plus les technologies pour réviser un cours.

 

Les cartes « Question-Réponse »

En utilisant des questions, et non pas des mots-clés par exemple, l’étudiant∙e se met en condition d’examen puisqu’il/elle doit être en mesure de répondre à ce qui lui est demandé. En utilisant des cartes de question-réponse, il/elle peut se tester afin de savoir ce qui a été mémorisé.

De plus, les cartes donnent la possibilité trier selon difficulté, sujet, etc. Le fait de revoir et de répéter une matière est une activité indispensable pour la mémorisation et la préparation aux examens. Pour en savoir plus sur la préparation aux examens, consultez ce billet.

L’entraînement avec des cartes question-réponse «faites maison» permet de contrôler la compréhension et de retravailler le sujet si nécessaire, ainsi que de contrôler la mémorisation et revoir les parties que l’on ne maîtrise pas encore. En d’autres termes, c’est un moyen d’auto-questionnement qui permet de se tester (King, 1992) avant l’évaluation formelle (l’examen, par exemple). Le fait de générer des questions permet déjà de traiter la matière activement et en profondeur. On pourrait par exemple commencer par transformer les titres et sous-titres en question. Puis formuler une réponse pour chaque question, réponse bien structurée, claire et complète. Après les titres et sous-titres, on peut continuer à approfondir le texte en générant encore plus de questions et de réponses.



Faut-il bannir les portables des salles de cours?

L’enseignant∙e se trouve de plus en plus souvent confronté au dilemme de la conduite à tenir face à des étudiant∙e∙s qui utilisent des équipements informatiques (smartphones, tablettes ou ordinateurs portables) pendant les cours: faut-il les interdire ? Les autoriser ? Les tolérer ? Les encourager ? Faut-il fixer des règles d’utilisation ou pas ?

Une partie du questionnement repose sur l’ambiguïté de l’usage : distraction ou ressource ? On pourra rapprocher cette question d’une étude récente (*) réalisée en Angleterre dans plusieurs lycées et dont les résultats montrent un effet différencié selon le niveau des élèves: si l’usage du téléphone portable ne perturbe pas sensiblement les «meilleur∙e∙s», il contribue à distraire les plus «faibles».

La fiche outil proposée par la cellule Prac-TICE de l’Université Libre de Bruxelles intitulée « Faut-il bannir les portables des salles de cours » analyse le phénomène en identifiant trois types d’usages : les usages invoqués par l’enseignant∙e, les usages spontanés liés au cours (comme la prise de note) et enfin les usages spontanés non liés au cours (comme la consultation des réseaux sociaux).

La fiche analyse les avantages et inconvénients des trois catégories et propose des recommandations qui donneront à chacun des pistes pour définir sa propre démarche. Deux conclusions de cette fiche sont à relever: les « digital natives » n’ont pas des capacités multi-tâche supérieures aux générations d’étudiants∙e∙s plus anciennes et l’usage abusif des outils informatiques ne nuit pas seulement à l’étudiant∙e lui-même, mais également à son entourage.

 

* Louis-Philippe Beland & Richard Murphy, «Communication : technology, distraction and student performance», CEP Discussion Paper, n° 1350, mai 2015.


Faire un examen, pas pour évaluer… mais pour faire apprendre !

Faire un examen, pas pour évaluer… mais pour faire apprendre !
De l’effet des tests de mémorisation et de compréhension sur l’apprentissage

 Pour les professeur∙e∙s et assistant∙e∙s, examen rime souvent avec corrections, notes, délais à tenir, et peut-être stress. Tout cela, pour parfois se rendre compte que les concepts principaux n’ont pas été si bien assimilés que cela par les étudiant∙e∙s… bien que frustrant, ceci n’est après tout que le propre des examens. Mais est-ce réellement le cas ? Est-ce que les examens doivent par essence évaluer, ou se pourrait-il que les examens servent aussi à apprendre ?!?