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Tag : interaction

Résilience et pédagogie: une exploration au creux de la vague

Les vacances d’été approchent et donnent envie d’oublier les vagues épidémiologiques et autres infographies pour nous plonger dans de vraies vagues bien fraîches ! Cependant, en agitant nos orteils dans le sable et en observant les bateaux qui passent, peut-être que cet horizon à nouveau plus ouvert nous permet de nous demander comment nos enseignements pourraient mieux naviguer sur une mer parfois agitée?

Post Covid

Les publications se multiplient pour documenter ce qui s’est passé dans l’enseignement supérieur pendant la pandémie du COVID-19 . La plupart des hautes écoles ont fait des sondages auprès de leurs étudiant-e-s et parfois aussi auprès des enseignant-e et se mettent en devoir de tirer des leçons de la crise. La mise à distance de tous les enseignements a eu des conséquences très variables, mais avec une constante : elle s’est faite dans l’urgence, sans laisser le temps de vérifier la qualité de l’enseignement et encore moins d’intégrer des principes d’ingénierie techno-pédagogique. Cet enseignement à distance en urgence a un nom : « Emergency Remote Teaching » (ERT) et s’il a souvent représenté une prouesse, assurant une certaine continuité de l’enseignement, le danger est de le confondre avec une pédagogie en ligne fondée et de considérer la transposition en ligne d’un cours comme du eLearning (Hodges, Moore et al. 2020) alors qu’il s’agit d’une simple bouée de sauvetage. Certains n’ont pas attendu d’être au creux de la vague pour se demander comment éviter de se retrouver à s’accrocher à une solution aussi précaire et ont réfléchi à ce que pourrait être une pédagogie résiliente.



Catchbox : un micro pour favoriser la prise de parole des étudiant·e·s en auditoire

La Catchbox est un micro en mousse en forme de cube (cf. image ci-dessous). Légère, elle se lance facilement et sans risque d’être endommagée grâce à sa coque en mousse. Le dispositif fonctionne avec un micro-cravate branché sur le système audio de la salle de cours. Ainsi, la qualité du son est optimale et la voix des étudiant·e·s est très clairement audible.

Crédit photographique: Bettina Palazzo

D’un point de vue pratique, la Catchbox s’avère bien plus avantageuse qu’un micro main. En effet, elle ne nécessite pas d’être portée jusqu’au destinataire, un jet permet d’atteindre facilement ce dernier. De plus, l’étudiant·e peut poser la box devant elle/lui en gardant les mains libres.



Retour sur la conférence  » Le e-Learning en formation : de nouveaux défis pour de nouvelles opportunités »

Le laboratoire RIFT (Recherche, Intervention, Formation, Travail) de la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de l’Université de Genève, organise des conférences publiques, dont le but est de proposer à la communauté universitaire et non-universitaire des communications sur les thèmes en lien avec leur mission de recherche et d’intervention.

Intéressé par la révolution numérique dans la formation, le laboratoire RIFT a décidé d’organiser quatre conférences publiques autour des thèmes des nouvelles technologies, du numérique et des humanités numériques, et du e-learning afin d’avancer une réflexion collective autour de ces sujets.

Mireille Bétrancourt, professeure à l’unité de Tecfa, a introduit le cycle de conférence «nouvelles technologies ». Elle a de l’intérêt pour tout ce qui concerne le numérique dans les situations d’enseignement et de formation, avec un focus sur les processus sous-jacents que ces situations suscitent. L’objectif principal de sa présentation a été de discuter dans le contexte du numérique ces processus d’apprentissage en formation d’adultes.



eTandem et télécollaboration : des échanges exolingues en ligne pour développer des compétences linguistiques et interculturelles

Du fait des avancées des technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) et de leur usage généralisé dans le monde académique, les tandems sont redevenus une pratique courante dans l’apprentissage des langues médiatisé par les technologies (ALMT), où ils sont inclus dans le terme plus large de télécollaboration.

L’apprentissage des langues en tandem existe depuis longtemps. Selon TANDEM Fondazioa, aussi appelé TANDEM city, l’emploi délibéré de ce mode d’échange à des fins didactiques remonte aux « séjours linguistiques binationaux » de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) en 1971. Le terme ‘tandem’ commençait alors à être utilisé et cette manière d’apprendre était adoptée par nombre d’enseignant·e·s de langues. Suite à cela, le Réseau international tandem (RIT) fut établi en 1994. Le RIT hébergeait un serveur qui permettait aux étudiant·e·s universitaires de plusieurs pays d’apprendre des langues en tandem à distance, et le projet a reçu des subventions de l’Union européenne dans le cadre des programmes LINGUA, ODL, SOCRATES ILCLINGUA-D, ou encore CULTURA (initié par l’Institut des technologies du Massachusetts ou MIT). En Suisse, l’Université de Fribourg et l’Université de Lausanne sont des partenaires de ce réseau. Le RIT est maintenant également ouvert aux apprenant·e·s en dehors du cadre universitaire.