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Catégorie : Outils & services

Billet décrivant un produit/service/outil dans son fonctionnement.


Le HTTP par la pratique

Le HTTP a beau être l’un des piliers qui soutiennent le web c’est sans doute l’une des ses parties les moins connues. Cela tient au fait que, contrairement à d’autres technologies comme le HTML, elle est presque invisible. La seule chose qui transparaît n’est souvent que le fameux « http » des adresses internet. Pour comprendre son fonctionnement, il n’y a guère d’autre choix que de se plonger dans des articles qui ne sont souvent compréhensibles que par leurs seuls auteurs.

Heureusement une alternative est proposée par un ensemble  d’outils qui permettent de visualiser le trafic. Cela permet de donner un sens aux notions théoriques et d’apprendre en explorant.



Archive ouverte et patrimoine scientifique

Qu’est-ce que l’Archive ouverte UNIGE ?

Le projet Archive ouverte UNIGE a été initié par le Rectorat suite à la parution d’une directive du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) en 2007. Son objectif principal est de rassembler, sous forme électronique, l’ensemble de la production scientifique de l’Université afin d’augmenter la visibilité des auteurs et de l’institution, tout en favorisant l’accès libre à cette information de qualité. Il rejoint en cela les principes de l’Open Access qui visent à ouvrir les résultats de la recherche financée par de l’argent public.

De manière sommaire, l’Archive ouverte peut se définir comme un outil informatique en ligne couvrant quatre champs d’action distincts :

  1. la récolte des publications des membres de la communauté universitaire;
  2. l’organisation des fichiers et des métadonnées descriptives;
  3. l’archivage pérenne de toutes les soumissions;
  4. la diffusion des documents dans le respect du copyright.

Ouverte à l’automne 2008, l’Archive n’a été totalement complétée qu’à la fin du projet en 2011. La Division de l’information scientifique (DIS), en collaboration avec la Division du système et des technologies de l’information et de la communication (DSTIC), prévoit d’ores et déjà de nouveaux développements.

Que trouve-t-on dans l’Archive ?

Actuellement, plus de 18’500 références figurent dans l’Archive, dont 82% accompagné du texte intégral. Si quelques documents datent du 19e siècle, la majorité des publications est récente (2000->), composée surtout d’articles parus dans des revues scientifiques (12’800), de thèses de doctorat (1’500), de chapitres de livres (1’100), de chapitres d’actes, de rapports…

Le néologisme « Archive » n’est pas galvaudé, car tous les documents déposés sont conservés de manière pérenne, ce qui veut dire que l’Université assure non seulement la conservation à long terme des fichiers, mais aussi des accès (les URL). Il est important de signaler que dans le cadre d’une collaboration avec la Bibliothèque Nationale Suisse, les thèses de doctorat recevront un identifiant international électronique unique, l’URN (Uniforme Resource Name).

Qui peut déposer une publication ?

L’Archive ouverte est un serveur de documents institutionnel (Institutional Repository). Ainsi par définition, toutes les publications y figurant ont été écrites, ou coécrites, par un membre de la communauté universitaire genevoise. Pour l’anecdote, c’est grâce à cette appartenance que les œuvres complètes de Calvin, numérisées par la Bibliothèque de Genève, y trouvent place.

Le dépôt d’un document se fait au travers d’un formulaire web qui déclenche un processus de validation au cours duquel la conformité des métadonnées et le respect des directives sont vérifiés. En effet, la politique de dépôt est régie par des directives facultaires, elles-mêmes découlant d’une Directive institutionnelle. Celle-ci mentionne, soit dit en passant, que toute publication réalisée sous l’égide de l’Université doit être déposée par son/ses auteur/e/s.

Les autres publications d’un auteur UNIGE peuvent également être déposées, ceci afin de permettre la génération de listes bibliographiques complètes.

Pour aller plus loin

Cet article est une présentation rapide de l’Archive. Un prochain billet entrera plus dans les détails et traitera, par exemple, de la question des droits d’auteur ou de la façon de mettre à jour automatiquement sa page web avec sa liste de publications.

En attendant, vous trouverez sur la page Contacts de l’Archive le nom des différentes personnes qui peuvent répondre à vos questions. N’hésitez pas à les solliciter !



Prezi, vous connaissez ?

Introduction

7ième au palmarès des outils “top 100” du site C4LPT (en mars 2012), l’outil Prezi se doit d’être présenté. Prezi est une application dot com du cloud (lancée en avril 2009 à Budapest avec une branche à San Francisco créée en novembre 2009). Prezi se profile comme un logiciel de présentation entre le whiteboard et les slides. Sur le site de Prezi, on peut y lire “The zoomable canvas makes it fun to explore ideas and the connections between them. The result: visually captivating presentations that lead your audience down a path of discovery.” A noter qu’une licence académique gratuite permet d’exporter une version de la présentation sur son ordinateur (PC ou Mac) avec le lecteur Prezi intégré (très utile lorsque la connexion Internet n’est pas certaine). Pour une version éditable sur sa machine, une licence payante (de prix raisonnable) est exigée.



Compilatio, un outil d’aide à la détection du plagiat

Si Internet a démultiplié les possibilités d’accès à l’information et à la connaissance, il a démultiplié également les possibilités de triche et de plagiat. A l’heure de rédiger un travail universitaire, un-e étudiant-e peut être tenté-e d’ « insérer, dans un travail académique, des formulations, des phrases, des passages, des images, ou des chapitres entiers, de même que des idées ou analyses repris de travaux d’autres auteurs, en les faisant passer pour siens », selon la définition du plagiat que donne l’Université de Genève dans sa directive en matière de plagiat des étudiant-e-s.

Pour les aider à repérer les cas de plagiat dans les travaux de leurs étudiant-e-s, les enseignant-e-s de l’Université de Genève ont accès à un logiciel en ligne : Compilatio. Il permet à l’enseignant-e de comparer les travaux de ses étudiant-e-s (au format numérique) au contenu en libre accès sur internet, mais également aux autres documents déposés sur Compilatio (les travaux des autres étudiant-e-s notamment).

Le logiciel recherche les similitudes entre les documents comparés, puis génère un rapport d’analyse qui attire l’attention de l’enseignant-e sur les passages susceptibles d’avoir été plagiés, qu’ils soient strictement identiques ou qu’ils présentent quelques similitudes avec un autre document. Compilatio indique également le classement des sources probables, et évalue le taux de pourcentage de similitude du document analysé.

En quelques clics, l’enseignant-e peut comparer chaque passage douteux à sa source supposée. Mais Compilatio ne remplace pas le regard critique de l’enseignant-e, qui est seul-e capable de conclure à un plagiat avéré et d’y réagir. Les enseignant-e-s de l’Université de Genève qui souhaitent utiliser le logiciel trouveront plus d’information sur la fiche Compilatio du catalogue de services informatiques et dans la foire aux questions de Compilatio.

Rappelons aussi aux étudiant-e-s que la frontière entre une source mal citée et un plagiat est mince ! Veillez à respecter scrupuleusement la méthodologie de la rédaction et les normes bibliographiques exigées par votre faculté. Notez également que les modules d’autoformation en recherche documentaire CALIS Sciences et CALIS SES sont à la disposition des étudiant-e-s des deux facultés concernées.

Vous souhaitez approfondir la question ? Consultez Responsable, le site internet du prof. Michelle Bergadaà, site «dédié aux professeurs, étudiants et dirigeants d’établissements universitaires qui refusent de fermer les yeux sur la fraude pratiquée via Internet et découlant du plagiat de mémoires, de thèses, d’articles de recherche et de livres académiques.»



Computers for Health (C4H), une vie après le Campus Virtuel Suisse?

Il y a déjà plus de 10 ans (!), un appel à projets e-learning était lancé par le Campus Virtuel Suisse (CVS). Le CVS était un programme de promotion de l’utilisation des ‘nouvelles’ technologies de l’information et de la communication dans l’enseignement supérieur. Pendant plusieurs années, cette aide fédérale a permis l’éclosion d’intéressants projets e-learning.

Le projet Computers for Health (C4H) en faisait partie. A l’arrêt du CVS, en 2008, de nombreux projets ont également cessé leurs activités. Mais, fort heureusement, plusieurs continuent à être utilisés et développés. C4H existe toujours et, grâce à un soutien de la COINF, a été récemment traduit de l’anglais en français afin d’étendre son utilisation.

C4H propose pour le moment 3 modules qui traitent des aspects de l’utilisation de la technologie de l’information en médecine. Un premier module traite de la recherche de l’information médicale sur le web et dans les bases de données spécialisées. Un deuxième module traite de l’imagerie médicale digitalisée. Et un troisième module traite des aspects légaux de l’utilisation des technologies de la communication et de l’information en médecine.

Les modules utilisent des ‘parcours d’apprentissage’ (learning path) dans dokeos sur le serveur dokeos de l’Université et répondent à la norme SCORM qui permet leur exportation vers d’autres LMS.

Actuellement C4H développe, aussi avec l’aide de la COINF, ET en collaboration avec la Bibliothèque de la Faculté de Médecine, deux modules supplémentaires qui traiteront de la recherche de littérature scientifique ainsi que du plagiat.

Des projets d’utilisation de modules de C4H ailleurs, comme en Afrique (RAFT), sont également en cours afin de faire profiter un maximum d’étudiants de ces modules d’e-learning.

Vous êtes intéressé? Pour un aperçu du projet, essayez! L’accès est ouvert à toutes et à tous.

https://dokeos.unige.ch/home/courses/MEDECINE001/