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Travailler en groupe avec Zotero

Travailler en groupe avec Zotero

Zotero est un logiciel libre de gestion des références bibliographiques qui dispose de nombreuses fonctionnalités utiles pour travailler en groupe sur une liste de références. Ce billet détaille les principales astuces à connaître pour en tirer profit lors de la gestion d’une bibliographie dans un travail académique réalisé à plusieurs. Pour une introduction générale au logiciel Zotero, il est conseiller de se référer à la documentation et aux ateliers proposés par la Bibliothèque.

Prérequis

Pour créer une bibliothèque de groupe, il faut au préalable se créer un compte sur le site web de Zotero et, de préférence, synchroniser sa bibliothèque Zotero avec ce compte.

Remarque : le stockage sur Zotero étant un service Cloud fourni par la Corporation for Digital Scholarship, un organisme à but non lucratif, les données sont stockées à l’étranger et il est donc recommandé de ne pas fournir de données personnelles ou sensibles.

Créer une bibliothèque de groupe

Pour créer une bibliothèque de groupe, on clique sur l’icône « Nouvelle bibliothèque » du logiciel Zotero, puis sur « Nouveau groupe… », ce qui ouvrira une page de web de connexion à son profil Zotero en ligne.
Une fois connecté, Zotero propose 3 types de bibliothèques de groupe :

Visibilité du groupe sur le site web Zotero (page de recherche par groupe)
Membres
Public, Open Membership Le groupe est visible pour tous (même sans connexion Zotero) N’importe qui (avec un compte Zotero) peut devenir membre du groupe
Public, Closed Membership Le groupe est visible pour tous (même sans connexion Zotero) Les membres du groupe sont invités par le créateur/la créatrice ou font une demande pour rejoindre le groupe
Private Membership Seuls les membres peuvent voir le groupe en ligne Les membres du groupe sont invités par le créateur/la créatrice

Le choix n’est pas définitif et peut être modifié par la suite dans « Group Settings » → « Library Settings ». Dans ces paramétrages, il est possible de préciser, quel que soit le type générique de groupe choisi, qui peut lire et éditer les références (tous les membres du groupe ou seulement ceux définis comme « admin »).

Le créateur ou la créatrice du groupe peut ensuite inviter les membres depuis le site web de Zotero, dans « Group Settings » puis « Member settings ».

Dès que le groupe est créé ou que l’invitation est approuvée, tous les membres voient la bibliothèque du groupe dans leur logiciel Zotero en-dessous de leur bibliothèque personnelle (la 1ère fois, il faut lancer manuellement la synchronisation avec la flèche verte).

La bibliothèque de groupe peut être alimentée de diverses manières :

  • par importation directe dans Zotero depuis un navigateur web avec un connecteur adapté
  • par glisser-déposer dans Zotero depuis sa bibliothèque personnelle
  • par la page web du groupe : cette solution ne nécessite pas l’installation ni la synchronisation du logiciel Zotero, mais elle est plus laborieuse ; dans ce cas, il est donc conseillé d’utiliser au minimum le bookmarklet de Zotero pour importer les références

Les références… et les fichiers associés

Il est possible de joindre aux références bibliographiques des documents comme le texte intégral des articles en format PDF qui seront également synchronisés et partagés entre les membres du groupe. Deux éléments sont à prendre en compte si l’on veut partager les pièces jointes dans un groupe :

  • Le stockage des fichiers n’est pas possible dans les groupes de type « Public, Open Membership ». Dans les autres types de groupes, le créateur ou la créatrice peut autoriser ou non le stockage des fichiers sur le groupe dans « Group Settings » → « Library Settings ».
  • Les fichiers stockés dans la bibliothèque de groupe sont comptabilisés dans le quota d’espace disponible de son propriétaire. Zotero fournit gratuitement 300 Mb à chacun-e. Si l’on a besoin de plus d’espace, il est possible d’en acquérir chez Zotero ou alors de stocker les fichiers sur un serveur webdav. Les membres des universités suisses peuvent utiliser par exemple SwitchDrive en suivant cette procédure.

Bonnes pratiques d’organisation

Comme pour toute bibliothèque Zotero, il est conseillé d’appliquer quelques bonnes pratiques afin de garantir l’efficacité du projet :

  • Vérifier soigneusement et « nettoyer » toutes les références bibliographiques importées
  • Utiliser les collections et/ou les marqueurs (tags) pour organiser les références
  • Expliquer dans une note indépendante à la racine de la bibliothèque la logique de travail et de classement adoptée
  • Penser à sauvegarder la bibliothèque de groupe à intervalles réguliers ou à chaque changement majeur

Citer les références dans un document

Les références ajoutées dans une bibliothèque de groupe peuvent être citées dans un document Word ou LibreOffice/OpenOffice à l’aide du plugin Zotero, de même que les références de sa bibliothèque personnelle. Cependant, pour un travail de groupe, il peut être plus pertinent de travailler avec Google Docs qui intègre également les fonctionnalités de citation de Zotero et limitera les risques de conflits de versions.

Utilisation pédagogique

Les groupes Zotero peuvent être un moyen de demander aux étudiant-e-s de réaliser une bibliographie collaborative. S’il ne s’agit pas de données confidentielles, les étudiant-e-s peuvent opter pour un groupe de type « Public, Closed Membership » et, au terme de leur travail, transmettre l’URL de la bibliothèque de groupe à l’enseignant-e pour correction. Il/elle pourra alors commenter non seulement la pertinence des références choisies, mais également les choix opérés pour leur organisation. Il/elle peut également demander aux étudiants d’utiliser les notes pour commenter les références directement dans Zotero au lieu d’utiliser un document Word pour produire une bibliographie commentée.

Liens



Un jeu de plateau pour sensibiliser à l’Open Access

Dans le but de poursuivre ses actions de sensibilisation des chercheur-euse-s aux enjeux de l’Open Access, la Bibliothèque de l’UNIGE a conçu un jeu de plateau sur cette thématique.

Création

La création de cette ressource pédagogique a débuté pendant l’été 2018 par une Game Jam d’une journée réunissant une douzaine de bibliothécaires spécialistes en Open Access et/ou en formation aux compétences informationnelles. Après avoir testé plusieurs jeux de société grand public ou créés par d’autres bibliothèques, les participant-e-s se sont mis à la recherche d’un concept original adapté à l’objectif. Cette journée de création collective a permis de choisir la mécanique du jeu, d’en définir les caractéristiques principales et d’entamer la rédaction du contenu (quizzes, règles…). À la suite de cette Game Jam, une équipe de volontaires a finalisé l’univers, les contenus et coordonné la production finale du jeu.

Le jeu

Intitulé « Escape the Lab » , le jeu reproduit l’univers d’un laboratoire dans lequel les joueur-euse-s ont été enfermé-e-s par un professeur, qui a aussi oublié de remettre un couvercle sur la boîte de Petri contenant des bactéries s’attaquant aux capacités cognitives des humains. Pour s’en sortir, les prisonnier-ère-s doivent ouvrir les cadenas qui ferment la porte du laboratoire au moyen de quatre clés de couleurs différentes avant que les bactéries ne se soient toutes échappées de la boîte. Chaque couleur de clé correspond à une catégorie de questions : Université de Genève, Édition, Open Access, Généralités.
Matériel du jeu "Escape the lab"

Utilisation

« Escape the Lab » a été inauguré lors de l’Open Access Week organisée entre le 29 octobre et le 2 novembre 2018. Des stands dans les différents bâtiments de l’UNIGE ont permis aux personnes intéressées de tester leurs connaissances en matière d’Open Access au moyen de ce jeu.
Depuis, il a été utilisé dans plusieurs formations dispensées par la Bibliothèque, aussi bien à destination des chercheur-euse-s qu’à l’interne auprès des bibliothécaires. Toujours très apprécié par les participant-e-s, « Escape the Lab » permet d’introduire une dimension ludique tout en les sensibilisant à une thématique toujours plus importante pour la communauté scientifique.

Si vous souhaitez également mettre en place une formation sur l’Open Access pour vos étudiant-e-s (master, doctorat) ou votre équipe, prenez contact avec l’équipe de la Bibliothèque en charge de l’Open Access : openaccess@unige.ch.
Par ailleurs, les fichiers sources d’ « Escape the Lab » , sous licence Creative Commons CC-BY 4.0, peuvent être téléchargés à cette adresse : https://github.com/dis-unige/escape-the-lab



Retour sur la conférence de la DIS « La complémentarité des compétences des formateurs au service de la réussite des étudiant-e-s »

La formation des étudiant·e·s aux compétences informationnelles (CI) fait partie des préoccupations majeures de la Bibliothèque de l’UNIGE. Elle propose depuis plusieurs années des ateliers sur la recherche d’information, la création de bibliographies, le plagiat, etc. qui sont soit intégrés aux cursus académiques, soit ouverts à tou·te·s. Dans le but de continuer à améliorer son offre dans ce domaine et d’augmenter la collaboration entre les bibliothécaires, le corps enseignants et les autres partenaires de l’UNIGE, elle organisait le 24 mai dernier une journée sur la thématique divisée en deux parties : un world café le matin et une conférence l’après-midi.

Le world café

Une quarantaine de participant·e·s – bibliothécaires-formateurs/trices de l’UNIGE et d’autres hautes écoles suisses romandes, collaborateurs/trices du pôle de Soutien à l’enseignement et l’apprentissage (SEA) et enseignant·e·s – ont pris part à un atelier sous forme de world café articulé autour de 4 thématiques :

  • l’intégration des CI dans les cursus académiques
  • la collaboration pour l’enseignement des CI
  • l’évaluation des CI
  • les compétences des formateurs/trices aux CI


Le résultat des discussions est disponible en ligne et des commentaires peuvent y être ajoutés. Le tout sera repris pour la formulation d’objectifs du plan d’action stratégique 2019-2022 de la Bibliothèque à l’automne.

La conférence

L’après-midi a débuté avec la présentation de Guy Bélanger, professeur associé à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), qui a fait un retour sur le très riche rapport de recherche « Qualité des pratiques de développement des compétences informationnelles au sein du réseau de l’Université du Québec » aboutissant à la validation de 318 critères à utiliser pour évaluer la qualité des formations aux CI. Une première mise en application du système d’évaluation montre qu’il y a encore du chemin à parcourir pour aboutir à une véritable collaboration constructive entre bibliothécaires et enseignant·e·s au sujet des compétences informationnelles.

Laure Mellifluo, de la Bibliothèque de l’UNIGE a poursuivi avec un état des lieux de la formation aux CI dans notre Université. Pour terminer, Mallory Schaub Geley, responsable du Pôle de soutien à l’enseignement et l’apprentissage (SEA), a clôturé l’après-midi en étendant la réflexion à la place accordée aux compétences transversales en général dans notre institution.

Pour ceux qui auraient manqué l’événement et souhaiteraient en savoir plus, l’enregistrement des présentations est disponible sur MediaServer: