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Tag : logiciel

Diffusion en direct de tous les cours/conférences sur nos ordinateurs et téléphones

Retour d’expérience d’un usager des moyens audio-visuels mis en place lors d’un cycle de conférence FOSDEM à l’Université Libre de Bruxelles, permettant de suivre en direct n’importe quelle conférence parmi une trentaine à tout moment.



Serious Games : sérieux?

Article rédigé par Géraldine Chollet, Catherine Cooremans, Suzanne de Jonckheere et Dominique Jaccard

Les « Serious Games » sont des applications logicielles utilisant les principes et la mécanique du ludique (games) pour atteindre des objectifs sérieux (serious), tels que formation, marketing, diffusion d’idées ou motivation à suivre un traitement médical, par exemple.

Dans le domaine de la formation, les Serious Games sont de plus en plus présents dans des domaines très divers allant de l’ingénierie (e.g l’aéronautique) à la santé, en passant par les ressources humaines et le management. Ils sont utilisés autant au sein des entreprises que par des institutions de formation.

Expérimenter virtuellement une situation professionnelle

En tant que supports à l’enseignement et à l’apprentissage, les Serious Games s’adaptent particulièrement bien à une conception de la formation continue universitaire qui lie l’appropriation de connaissances au développement de compétences dans des situations complexes. En expérimentant virtuellement une situation professionnelle réelle, les apprenant∙e∙s mobilisent simultanément les acquis de la formation et leurs savoirs professionnels et personnels dans un environnement engageant et rassurant, puisque faire des erreurs est permis et sans conséquence, contrairement au monde réel. L’acquisition de compétences et connaissances se fait selon une démarche motivante liée à la réussite d’étapes successives. Encore faut-il s’assurer que ces étapes successives contribuent bien aux objectifs d’apprentissage et ne soient pas que des éléments ludiques, qui perturbent le processus d’apprentissage.

La proximité entre Serious Game et situation professionnelle réelle favorise le transfert des acquis et prépare à la mise en œuvre de solutions innovantes dans un environnement professionnel.

Développer de nouvelles compétences

A la fois ludique et sérieux, un Serious Game bien conçu permet de développer des savoirs de haut niveau taxinomique. Un quizz, par exemple, va permettre de tester ses propres connaissances et de mettre en place des stratégies d’apprentissage. Une simulation favorisera le développement de connaissances conceptuelles, un jeu d’action de connaissances procédurales. Quant au jeu de rôle, il va stimuler les connaissances stratégiques, basées sur un esprit critique, d’analyse, de synthèse, d’évaluation et de recommandation. Sans oublier la dimension collaborative, qui permet de renforcer les compétences humaines et sociales comme la négociation, le leadership, l’autonomie et la communication.

ManagEnergy : un Serious Game évalué par les étudiant∙e∙s

mac-energymanag

Dans le cadre du CAS en management de l’énergie de l’Université de Genève, Catherine Cooremans (Unige), Géraldine Chollet (Unige) et Dominique Jaccard (HEIG-VD) ont développé le Serious Game «ManagEnergy». Il est basé sur une situation et des données réelles fournies par une organisation souhaitant introduire une gestion de l’énergie.
Conçu comme une formation intégrée, ManagEnergy comprend une partie logicielle, qui est associée à des jeux de rôles, et un travail d’équipe. Utilisé dans le module d’intégration et de synthèse du CAS, il a été développé pour atteindre les objectifs et compétences attendues du programme.

Le fait que les concepteurs de ManagEnergy soient aussi les enseignant∙e∙s a permis d’introduire en temps réel les ajustements nécessaires lors de la première utilisation, en améliorant l’acquisition des connaissances par les étudiant∙e∙s, puis en intégrant ces améliorations dans le logiciel pour les utilisations suivantes.

Lors de l’évaluation du dispositif de formation, les étudiant∙e∙s ont souligné la plus-value du Serious Game, qui leur a permis à la fois d’intégrer les connaissances acquises dans les différents modules et d’accroître la capacité à transférer ces connaissances dans un cas pratique. Les participant∙e∙s ont encore relevé que le Serious Game était un concept pédagogique augmentant la motivation, favorisant le développement des compétences sociales, renforçant la cohésion du groupe et le transfert de connaissances dans un environnement de travail.

Références

  • Chollet G. (2014), Dépassement des résistances au management de l’énergie. Etude de cas du « Serious Game ManagEnergy » dans le cadre d’une formation continue à Genève. Mémoire de maîtrise. Institut des sciences de l’environnement. Université de Genève (2014)
  • Mayer, R.E. (2014). Computer Games for Learning. MIT Press
  • Serious Games ALBASIM
  • CAS en management de l’énergie


Prise de notes : quels outils numériques ?

Prendre des notes : papier ou ordinateur ?

Table de travail à la bibliothèque d’Uni Mail. Photo de Laurianne Py (phototheque.unige.ch)

Quel est le support le plus adapté à la prise de notes ? Il y a quelques années encore, les étudiant·e·s ne se posaient pas cette question. Désormais, en entrant dans un auditoire, cette question leur vient spontanément. Entre les bloc-notes papier, les ordinateurs portables, les tablettes et autres outils numériques, que choisir ? La discussion est ouverte et elle est sans fin. Elle comporte cependant deux préalables importants :

  1. Connaitre ses propres méthodes de travail, sa propre pratique de la prise de notes
  2. Connaitre les outils appropriés à la prise de notes

 

Connaitre sa pratique pour mieux choisir ses outils

L’aspect de la connaissance de ses méthodes de travail sera abordé plus en détail dans un prochain article.  Nous nous concentrerons ici sur le choix d’un outil numérique adapté à la prise de notes. Il est important d’évoquer préalablement quelques points importants:

  • Parce que la prise de notes est une activité tout à fait personnelle, le choix du matériel et des outils de travail doit être personnel. Ce n’est pas parce que la ou le camarade à côté de vous, voire la moitié de l’auditoire, utilise un ordinateur que vous devez le faire aussi.
  • Utiliser un ordinateur pour prendre des notes n’est pas approprié dans tous les contextes d’études. Les séances de travaux pratiques en biologie, ou le cours de dissection en médecine par exemple, demandent beaucoup de manipulations et laissent peu de place à du matériel numérique. Il vaut mieux opter pour un simple bloc-notes. Par ailleurs, même les logiciels les plus performants, capables de modéliser des notes prises avec un stylet, ne sont pas adaptés pour rédiger ou interpréter des formules mathématiques ou pour créer des éléments graphiques. Ainsi, pour des cours chargés de formules et de dessins (mathématiques, statistiques, physique, histologie, etc.), mieux vaut peut-être laisser l’ordinateur de côté.

Quoi qu’il en soit, si vous décidez de prendre des notes sur un support numérique, deux nouvelles questions se posent :

  1. Quel est le meilleur support numérique ? (Quel matériel ? ordinateur, tablette ou les deux ? Et sur quel système d’exploitation ? Windows, Mac, Linux ? )
  2. Quel est le meilleur logiciel pour la prise de notes ?

Quel support numérique choisir ?

Pour suivre ponctuellement une conférence, une tablette peut très bien faire l’affaire. La tablette imposera par contre rapidement ses limites s’il s’agit de suivre une vingtaine de cours hebdomadaires, car vous aurez nécessairement besoin d’un clavier (et peut-être également d’une souris) pour être efficace. A cette fin, il existe désormais des solutions tout en un : des tablettes que l’on associe facilement à un clavier pour former un ordinateur portable.

Ceci dit, il vaut mieux se renseigner sur le produit, car l’équation tablette + clavier = ordinateur n’est pas toujours vraie. En effet, il faut connaître le système d’exploitation installé: certaines tablettes ne possèdent que des systèmes d’exploitation mobiles (p. ex. Android) et ne vous permettent donc pas d’utiliser tous vos logiciels habituels. Certains outils, en revanche, proposent plusieurs systèmes d’exploitation concurrents, vous permettant ainsi de les utiliser tout à la fois comme un ordinateur (système d’exploitation Windows, Mac OS, Linux, etc.), et comme une tablette lorsque le clavier est détaché de l’écran (passage à un système d’exploitation mobile, p. ex. Android). Entre le choix du matériel (déterminé également par le poids, la taille, la puissance, les accessoires, le prix, etc.) et celui du système d’exploitation, la réflexion se corse. Mieux vaut donc bien se renseigner sur les produits avant faire un achat. Quel que soit votre choix, n’oubliez pas qu’il faut dégainer très vite lorsqu’on prend des notes: le temps que vous sortiez votre clavier ou votre stylet, votre orateur ou oratrice aura déjà conclu son propos!

Quel logiciel ou outil de prise de notes choisir ?

Quant au logiciel de prise de notes à proprement parler, il faut qu’il soit, là encore, adapté à votre pratique. A bien y réfléchir, il existe beaucoup de logiciels avec lesquels il est possible de prendre des notes. De simples bloc-notes de type Notepad aux éditeurs de texte complexes comme Microsoft Word, la liste est longue. Mais sont-ils réellement adaptés à la prise notes de cours dans un auditoire ou une salle de classe ?  Existe-t-il des outils développés spécifiquement pour la prise de notes ? Quels sont-ils et quelles sont les caractéristiques les différenciant d’autres d’outils, inappropriés pour cette activité spécifique ?

On reconnait un outil dédié à la prise de notes aux caractéristiques suivantes :

  • L’enregistrement automatique durant la frappe
  • Un espace de rédaction large qui offre la possibilité d’avoir une écriture non-linéaire et une grande liberté dans la disposition des notes
  • Des outils de « gribouillage » (outils de dessins, graphisme, mise en forme) rapidement accessibles
  • Une très grande possibilité de personnalisation des fonctionnalités
  • Des fonctionnalités de partage et de compatibilité avec les autres outils de travail (éditeurs de texte, éditeurs d’emails, outils de présentation, etc.)
  • Un système d’organisation des pages de notes simple et efficace

Le but de ce type d’outils est de vous amenez à vous focaliser sur votre tâche,  à savoir la prise de notes, qui demande une forte concentration. En cours de frappe, l’outil ne doit pas vous distraire, par exemple à la mise en page. Or, c’est ce que font souvent les éditeurs de texte qui, par leur conception, vous empêchent d’écrire rapidement une note en marge.

Après avoir testé un certain nombre d’outils, trois d’entre eux semblent se dégager de la longue liste suggérée sur Internet :

  • OneNote, logiciel très complet de la suite Microsoft Office, disponible actuellement uniquement sur Windows. Il arrive en tête grâce à ses performances et ses nombreuses fonctionnalités avancées
  • Growly Notes semble être la meilleure alternative de OneNote, en logiciel libre. Il n’est disponible que pour Mac, et uniquement en anglais.
  • Evernote est moins complet, mais se distingue par ses possibilités d’usages ubiquitaires et sa disponibilité sur tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac, Linux,… ).

Si l’on devait toutefois en recommander un seul aux étudiant·e·s de l’Université de Genève, ce serait OneNote. Pourquoi ?

  • Parce qu’il est gratuit pour elles/eux (via les accords avec Dreamspark). (Growly Notes est également gratuit et Evernote possède à la fois une version gratuite et une autre payante, plus complète)
  • Parce qu’il est le plus complet et le plus performant et possède des fonctionnalités avancées particulièrement intéressantes. Par exemple, la possibilité d’insérer, sous forme d’objet numérisé, le support de présentation fourni par l’enseignant·e et d’y superposer ses propres notes. Ou encore, sa compatibilité quasi totale avec des outils que les étudiant·e·s utilisent déjà, comme la messagerie Outlook.
  • Parce que son système d’organisation et de hiérarchisation des notes est particulièrement simple et efficace (un ou plusieurs bloc-notes, contenant chacun une ou plusieurs sections, comportant chacune une ou plusieurs pages de notes).
  • Parce que la personnalisation des fonctionnalités est très grande, allant de la mise en page aux corrections automatiques, en passant par la possibilité de supprimer la correction orthographique en cours de frappe.
  • Parce que, de manière générale, les outils de travail proposés aux étudiant·e·s, qu’ils travaillent sur Mac ou PC, font partie de la suite Office et qu’il existe des solutions simples pour les utiliser sur tous les systèmes d’exploitation, au moyen de systèmes d’amorçage intégrés.
  • Parce que Growly Notes présente des fonctionnalités limitées et possède un format de fichier propriétaire, sans fonctionnalité de conversion efficace (l’application crée une image statique des notes, qui ne peut pas être réutilisée avec d’autres outils).
  • Parce qu’il reproduit les fonctionnalités mobiles proposées par Evernote (leader du marché jusqu’en 2013), en offrant désormais une version mobile pour la prise de notes simplifiée.
  • Parce que les autres logiciels reconnaissent sa position dominante en offrant quelques fonctionnalités de compatibilité (ex. importation de fichiers OneNote)

En somme, si vous êtes étudiant·e à l’Unige, à vous de voir si vous êtes plutôt papier ou plutôt numérique. Votre choix dépend de vos pratiques de travail, doit être personnel et est conditionné par les cours que vous suivez (ex. la filière mathématique est moins propice à l’usage d’un ordinateur). Si vous voulez utiliser un ordinateur, choisissez le bon : celui qui vous convient le mieux (prix, taille, poids, système, accessoires, mobilité, etc.). Si vous voulez un outil adapté à la prise de notes efficace, choisissez OneNote pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, que vous votre matériel tourne sous MacOS, Windows ou Linux.



GDL/ EtuGDL

Le saviez-vous?

Un large choix de logiciels à télécharger est à disposition de toute étudiante et de tout étudiant immatriculé à l’Université de Genève.  Sous le nom de GDL/EtuGDL, la Division Informatique offre un service de distribution de logiciels particulièrement intéressants et adaptés à leurs études.

En qualité d’étudiant-e, vous pouvez vous connecter à EtuGDL :
•    via le  Portail Unige, en cliquant sur  l’onglet « Outil Etu ». Le menu de droite permet d’accéder une liste des logiciels  à télécharger.
•    via le site: http://etugdl.unige.ch . Après authentification avec votre identifiant ISIs (login et mot de passe), vous accédez à la Distribution Logiciels par le système GDL/EtuGDL .

Vous avez la possibilité  de télécharger le logiciel de votre choix après sélection du système d’exploitation de votre poste de travail (Windows, Macintosh ou Linux/Unix). Certains  logiciels spécifiques sont destinés à vous accompagner durant  votre formation, par exemple Zotero (outil de gestion bibliographique),  SPSS (logiciel de traitement statistique)…  Cliquez sur l’icône  qui accompagne chaque logiciel avant le téléchargement pour obtenir un complément d’information au sujet de la version, des particularités d’installation, des restrictions d’usage ou éventuellement de licence.

Gardez à l’esprit que certains logiciels sont payants. Dans ce cas, au terme du téléchargement, vous recevrez un courriel expliquant la marche à suivre. En outre,  une clé d’activation vous parviendra par courriel séparé.
En téléchargeant,  installant et utilisant les logiciels proposés par GDL/EtuGDL, chaque utilisateur accepte les règles d’utilisation de l’informatique à l’Université de Genève

Pour plus d’informations sur GDL et EtuGDL, veuillez contacter le Centre d’accueil des demandes (CAD) de la Division Informatique au: 022 379 70 00 ou par mail: cad@unige.ch