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Utiliser des images dans son enseignement

Utiliser des images dans son enseignement

Lors du webinaire « Réaliser une présentation orale avec maîtrise et confiance » (donné par le Pôle de soutien à l’enseignement et l’apprentissage), nous avons abordé la question des images et de leur usage. L’interrogation de départ était de savoir comment insérer des images dans une présentation rapidement sans avoir à passer trop de temps à se préoccuper de la citation des droits d’auteur/trice.

Même si les droits d’utilisation d’un contenu à des fins didactiques laissent un peu plus de souplesse dans le cadre académique, ils ne libèrent pas d’un devoir de référence, y compris pour les images, même lorsqu’elles sont notifiées comme étant libres de droit.

Partant de cet échange, voici ci-dessous un panorama non exhaustif des banques d’images facilement accessible et de leurs contraintes.

Photothèque UNIGE

Dans le cadre de l’Université de Genève, on l’oublie parfois, mais il est très facile d’utiliser les images provenant de la Photothèque de l’UNIGE. Il faudra toutefois veiller à citer la/le photographe.

Bing

Avec les outils de la suite office (en ligne ou sur votre ordinateur), le moyen le plus rapide d’insérer une image sans se préoccuper de la référence est l’insertion via le moteur de recherche Bing. En effet, toute une base d’images libres de droit s’offre à vous et l’outil d’insertion vous permet de l’intégrer rapidement dans votre document, référence comprise! Voici un petit gif animé qui explique comment faire.

Faire soi-même

Vous êtes en grande partie en télétravail et pour vous ressourcer, vous allez vous promener? Profitez de cette balade pour faire des photos vous-mêmes pour votre usage personnel. Parfois, faire soi-même une photo prendra moins de temps que de chercher la photo idéale sur une banque de données. Le perfectionnement des appareils intégrés au téléphone portable ne cesse de s’améliorer et offre une qualité d’image surprenante. Et inutile de se mentir, on a la dégaine facile quand il s’agit de son téléphone, alors la photo qu’on cherche, il se peut même qu’on l’ait déjà !

La rosée sur une feuille dans le potager

Mécanique des fluides et frottement de surface

Les sites spécialisés

Il existe un florilège de sites conçus comme des banques de contenu exclusivement et dédiés à l’utilisation d’images. Certains proposent des images libres de droits, d’autres font payer l’usage des images à un coût relativement faible, mais le plus souvent, il est indiqué que l’auteur/trice doit être cité-e. Rare sont les sites qui n’ont aucune exigence et même si c’est le cas, cette exigence peut changer au cours du temps et la liberté d’usage est alimentée par une communauté qui partage avec un principe d’échange de bon procédé. Dans le doute juridique et par égard envers celles et ceux qui mettent gratuitement leurs images et œuvres à disposition, il vaut donc mieux toujours citer la source d’une image.
Voici une liste non exhaustive de quelques sites:

  • Pixabay | Images, patternes vectoriels, vidéos et audio disponibles gratuitement et libres de droit, sans obligation de citation !
  • Unsplash | Images disponibles gratuitement et libres de droit, sans obligation de citation !
  • Undraw | Images de type pictogramme personnalisables sur le colori, disponibles gratuitement et libres de droit, sans obligation de citation !
  • Freepik | Images et patterns vectoriels en partie gratuits, droits sur l’image indiqués au moment du chargement
  • Barnimages | Images disponibles gratuitement, mention obligatoire de l’auteur/trice
  • Pexels | Images disponibles gratuitement et libres de droit, sans obligation de citation !
  • Storyblocks | Images, vidéos et audio disponibles, plateforme payante, mais à faible coût.
  • Istock | Images disponibles libres de droit, plateforme payante, mais à faible coût.
  • 123rf | Images disponibles libres de droit, plateforme payante, mais à faible coût.

A vos clics!



Plateforme d’innovations pédagogiques : la créativité à l’honneur!

La pandémie actuelle n’a fait que le révéler : les enseignantes et enseignants de l’Université de Genève ne manquent pas de créativité et d’engagement lorsqu’il s’agit d’innover en matière de pédagogie! Depuis fin 2019, la Commission d’Innovations Pédagogiques (CIP) a mis en place une plateforme permettant de recenser les projets d’innovations pédagogiques mis en place au sein de l’institution. Une véritable vitrine sur les outils, les méthodes, la conceptualisation et les démarches créatives favorisant l’apprentissage des étudiantes et étudiants.

La plateforme d’innovations pédagogiques permet aujourd’hui de consulter plus d’une centaine de projets. Ces projets sont classés par problématiques et thématiques pédagogiques auxquelles sont exposées chaque enseignant-e. Il est également possible de faire une recherche libre. Au-delà de l’aspect « catalogue », l’objectif de cette plateforme est également de favoriser le partage d’expérience à grande échelle. Si vous avez une activité dans l’enseignement à l’UNIGE, vous pouvez vous inspirer de ces projets et contacter l’enseignant-e responsable afin d’échanger, demander des conseils et élaborer votre propre projet pédagogique.

Dans le prolongement de cet objectif, le Pôle SEA organise régulièrement des sessions de partages d’expérience sur l’enseignement et continue d’alimenter la plateforme avec de nouveaux projets. Si vous aussi vous innovez dans votre enseignement et souhaitez partager votre projet, vous pouvez contacter le Pôle SEA (sea@unige.ch) pour mettre en avant votre créativité et inspirer vos collègues!



Évaluation des connaissances et examens – Guide de pratiques et recommandations

Annoncée à distance, la prochaine session d’examen de janvier-février 2021 nécessite une organisation très particulière. Pour aider la communauté enseignante dans la préparation des examens, de nombreuses ressources ont été mises à disposition. Retrouvez toutes ces ressources pour bien organiser vos examens à distance:

Nous espérons que ces ressources pourrons vous être utiles et vous aiderons à préparer au mieux votre session d’examens!



Un bon départ pour bien apprendre

C’est y est : c’est la rentrée ! Vous êtes étudiant-e et vous êtes probablement déjà bombardé-es d’informations sur l’organisation des cours (que vous devez encore choisir pour certain-es), sur les inscriptions aux examens (déjà), sur la Vie de Campus, les offres d’activités sportives et culturelles, les aides possibles, les événements, etc. Vous découvrez vos enseignant-es, vos camarades (du moins leur regard), les salles des cours, les bâtiments, les cantines, les bibliothèques et peut-être même la vie cosmopolite et animée de Genève si vous n’y viviez pas déjà. Ceci dans un contexte tout particulier empreint d’incertitudes et de distances sociales. Si cela fait beaucoup d’un coup et que tout est un peu brouillon pour l’instant, n’est-ce pas aussi très enivrant et excitant de se sentir faire partie d’une nouvelle communauté d’exception ?

Et votre apprentissage dans tout ça ? Oui, parce qu’au fond, c’est pour apprendre que vous êtes là avant tout ! Et bien voici une info cruciale de plus au cas où vous l’auriez ratée: l’Université de Genève vous propose aussi de l’aide pour cela ! Parce qu’apprendre à l’université ne va pas de soi et que cela s’apprend également, le Pôle de soutien à l’enseignement et l’apprentissage vous propose des ateliers inédits à l’image de cette rentrée académique.

Découvrez de nouveaux ateliers thématiques tel qu’Apprendre à distance: les incontournables, ainsi que les autres ateliers Réussir ses études. N’hésitez pas à vous inscrire, le nombre de place n’est pas limité. Il vous suffit de vous connecter à Moodle et de vous inscrire à l’atelier thématique qui vous intéresse; vous recevrez des informations complémentaires (dates, horaires, modalité, etc.) début octobre. Profitez également de découvrir toutes les ressources à votre disposition pour un apprentissage optimisé sur le portail Réussir ses études !

La Bibliothèque de l’UNIGE propose également des ateliers, les Rendez-vous de l’info scientifique, ainsi qu’InfoTrack, la plateforme de formation aux compétences informationnelles composée de vidéos d’apprentissage au ton récréatif.

Excellent semestre à toutes et tous !



Prise de notes : quels outils numériques ?

Prendre des notes : papier ou ordinateur ?

Table de travail à la bibliothèque d’Uni Mail. Photo de Laurianne Py (phototheque.unige.ch)

Quel est le support le plus adapté à la prise de notes ? Il y a quelques années encore, les étudiant·e·s ne se posaient pas cette question. Désormais, en entrant dans un auditoire, cette question leur vient spontanément. Entre les bloc-notes papier, les ordinateurs portables, les tablettes et autres outils numériques, que choisir ? La discussion est ouverte et elle est sans fin. Elle comporte cependant deux préalables importants :

  1. Connaitre ses propres méthodes de travail, sa propre pratique de la prise de notes
  2. Connaitre les outils appropriés à la prise de notes

 

Connaitre sa pratique pour mieux choisir ses outils

L’aspect de la connaissance de ses méthodes de travail sera abordé plus en détail dans un prochain article.  Nous nous concentrerons ici sur le choix d’un outil numérique adapté à la prise de notes. Il est important d’évoquer préalablement quelques points importants:

  • Parce que la prise de notes est une activité tout à fait personnelle, le choix du matériel et des outils de travail doit être personnel. Ce n’est pas parce que la ou le camarade à côté de vous, voire la moitié de l’auditoire, utilise un ordinateur que vous devez le faire aussi.
  • Utiliser un ordinateur pour prendre des notes n’est pas approprié dans tous les contextes d’études. Les séances de travaux pratiques en biologie, ou le cours de dissection en médecine par exemple, demandent beaucoup de manipulations et laissent peu de place à du matériel numérique. Il vaut mieux opter pour un simple bloc-notes. Par ailleurs, même les logiciels les plus performants, capables de modéliser des notes prises avec un stylet, ne sont pas adaptés pour rédiger ou interpréter des formules mathématiques ou pour créer des éléments graphiques. Ainsi, pour des cours chargés de formules et de dessins (mathématiques, statistiques, physique, histologie, etc.), mieux vaut peut-être laisser l’ordinateur de côté.

Quoi qu’il en soit, si vous décidez de prendre des notes sur un support numérique, deux nouvelles questions se posent :

  1. Quel est le meilleur support numérique ? (Quel matériel ? ordinateur, tablette ou les deux ? Et sur quel système d’exploitation ? Windows, Mac, Linux ? )
  2. Quel est le meilleur logiciel pour la prise de notes ?

Quel support numérique choisir ?

Pour suivre ponctuellement une conférence, une tablette peut très bien faire l’affaire. La tablette imposera par contre rapidement ses limites s’il s’agit de suivre une vingtaine de cours hebdomadaires, car vous aurez nécessairement besoin d’un clavier (et peut-être également d’une souris) pour être efficace. A cette fin, il existe désormais des solutions tout en un : des tablettes que l’on associe facilement à un clavier pour former un ordinateur portable.

Ceci dit, il vaut mieux se renseigner sur le produit, car l’équation tablette + clavier = ordinateur n’est pas toujours vraie. En effet, il faut connaître le système d’exploitation installé: certaines tablettes ne possèdent que des systèmes d’exploitation mobiles (p. ex. Android) et ne vous permettent donc pas d’utiliser tous vos logiciels habituels. Certains outils, en revanche, proposent plusieurs systèmes d’exploitation concurrents, vous permettant ainsi de les utiliser tout à la fois comme un ordinateur (système d’exploitation Windows, Mac OS, Linux, etc.), et comme une tablette lorsque le clavier est détaché de l’écran (passage à un système d’exploitation mobile, p. ex. Android). Entre le choix du matériel (déterminé également par le poids, la taille, la puissance, les accessoires, le prix, etc.) et celui du système d’exploitation, la réflexion se corse. Mieux vaut donc bien se renseigner sur les produits avant faire un achat. Quel que soit votre choix, n’oubliez pas qu’il faut dégainer très vite lorsqu’on prend des notes: le temps que vous sortiez votre clavier ou votre stylet, votre orateur ou oratrice aura déjà conclu son propos!

Quel logiciel ou outil de prise de notes choisir ?

Quant au logiciel de prise de notes à proprement parler, il faut qu’il soit, là encore, adapté à votre pratique. A bien y réfléchir, il existe beaucoup de logiciels avec lesquels il est possible de prendre des notes. De simples bloc-notes de type Notepad aux éditeurs de texte complexes comme Microsoft Word, la liste est longue. Mais sont-ils réellement adaptés à la prise notes de cours dans un auditoire ou une salle de classe ?  Existe-t-il des outils développés spécifiquement pour la prise de notes ? Quels sont-ils et quelles sont les caractéristiques les différenciant d’autres d’outils, inappropriés pour cette activité spécifique ?

On reconnait un outil dédié à la prise de notes aux caractéristiques suivantes :

  • L’enregistrement automatique durant la frappe
  • Un espace de rédaction large qui offre la possibilité d’avoir une écriture non-linéaire et une grande liberté dans la disposition des notes
  • Des outils de « gribouillage » (outils de dessins, graphisme, mise en forme) rapidement accessibles
  • Une très grande possibilité de personnalisation des fonctionnalités
  • Des fonctionnalités de partage et de compatibilité avec les autres outils de travail (éditeurs de texte, éditeurs d’emails, outils de présentation, etc.)
  • Un système d’organisation des pages de notes simple et efficace

Le but de ce type d’outils est de vous amenez à vous focaliser sur votre tâche,  à savoir la prise de notes, qui demande une forte concentration. En cours de frappe, l’outil ne doit pas vous distraire, par exemple à la mise en page. Or, c’est ce que font souvent les éditeurs de texte qui, par leur conception, vous empêchent d’écrire rapidement une note en marge.

Après avoir testé un certain nombre d’outils, trois d’entre eux semblent se dégager de la longue liste suggérée sur Internet :

  • OneNote, logiciel très complet de la suite Microsoft Office, disponible actuellement uniquement sur Windows. Il arrive en tête grâce à ses performances et ses nombreuses fonctionnalités avancées
  • Growly Notes semble être la meilleure alternative de OneNote, en logiciel libre. Il n’est disponible que pour Mac, et uniquement en anglais.
  • Evernote est moins complet, mais se distingue par ses possibilités d’usages ubiquitaires et sa disponibilité sur tous les systèmes d’exploitation (Windows, Mac, Linux,… ).

Si l’on devait toutefois en recommander un seul aux étudiant·e·s de l’Université de Genève, ce serait OneNote. Pourquoi ?

  • Parce qu’il est gratuit pour elles/eux (via les accords avec Dreamspark). (Growly Notes est également gratuit et Evernote possède à la fois une version gratuite et une autre payante, plus complète)
  • Parce qu’il est le plus complet et le plus performant et possède des fonctionnalités avancées particulièrement intéressantes. Par exemple, la possibilité d’insérer, sous forme d’objet numérisé, le support de présentation fourni par l’enseignant·e et d’y superposer ses propres notes. Ou encore, sa compatibilité quasi totale avec des outils que les étudiant·e·s utilisent déjà, comme la messagerie Outlook.
  • Parce que son système d’organisation et de hiérarchisation des notes est particulièrement simple et efficace (un ou plusieurs bloc-notes, contenant chacun une ou plusieurs sections, comportant chacune une ou plusieurs pages de notes).
  • Parce que la personnalisation des fonctionnalités est très grande, allant de la mise en page aux corrections automatiques, en passant par la possibilité de supprimer la correction orthographique en cours de frappe.
  • Parce que, de manière générale, les outils de travail proposés aux étudiant·e·s, qu’ils travaillent sur Mac ou PC, font partie de la suite Office et qu’il existe des solutions simples pour les utiliser sur tous les systèmes d’exploitation, au moyen de systèmes d’amorçage intégrés.
  • Parce que Growly Notes présente des fonctionnalités limitées et possède un format de fichier propriétaire, sans fonctionnalité de conversion efficace (l’application crée une image statique des notes, qui ne peut pas être réutilisée avec d’autres outils).
  • Parce qu’il reproduit les fonctionnalités mobiles proposées par Evernote (leader du marché jusqu’en 2013), en offrant désormais une version mobile pour la prise de notes simplifiée.
  • Parce que les autres logiciels reconnaissent sa position dominante en offrant quelques fonctionnalités de compatibilité (ex. importation de fichiers OneNote)

En somme, si vous êtes étudiant·e à l’Unige, à vous de voir si vous êtes plutôt papier ou plutôt numérique. Votre choix dépend de vos pratiques de travail, doit être personnel et est conditionné par les cours que vous suivez (ex. la filière mathématique est moins propice à l’usage d’un ordinateur). Si vous voulez utiliser un ordinateur, choisissez le bon : celui qui vous convient le mieux (prix, taille, poids, système, accessoires, mobilité, etc.). Si vous voulez un outil adapté à la prise de notes efficace, choisissez OneNote pour toutes les raisons évoquées ci-dessus, que vous votre matériel tourne sous MacOS, Windows ou Linux.