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Les tableaux blancs interactifs: un nouvel outil pour l’enseignement en petit groupe

Les tableaux blancs interactifs: un nouvel outil pour l’enseignement en petit groupe

Dans le cadre d’un projet de rénovation des infrastructures et services destinés à optimiser l’utilisation des technologies dans l’enseignement à l’Université de Genève, la faculté de médecine a pu équiper, début 2014, l’ensemble des salles pour l’enseignement en petit groupe avec des tableaux blancs interactifs (TBI).

Qu’est-ce qu’un TBI ?

Un TBI est un tableau blanc tactile associé à un ordinateur et un vidéoprojecteur à courte focale qui ne produit pratiquement pas d’ombre. L’utilisateur, l’utilisatrice intervient sur le tableau à l’aide d’un stylet ou par simple toucher du doigt, ces derniers se transformant en curseur ou crayon selon le logiciel utilisé. La position du stylet ou du doigt est détectée selon un mécanisme propre aux différentes marques de TBI et est relayée à un ordinateur qui pilote le tableau. Le vidéoprojecteur se charge d’afficher l’écran de l’ordinateur sur le tableau blanc. Tout ce que l’on peut réaliser sur un ordinateur peut être effectué sur un TBI. Toutefois, des logiciels spécialisés sont utilisés pour le travail d’écriture manuscrite et de dessin à main levée sur le tableau. Une vidéo le démontre .



Canaliser le bavardage au profit du cours

Ce billet présente deux articles parus dans la revue «Educause Quarterly», l’une des revues de l’association américaine «EDUCAUSE» dont le but est de promouvoir un usage pertinent des technologies de l’information dans l’enseignement supérieur. Ces deux articles décrivent comment l’introduction d’un dispositif permettant aux étudiants de poster des messages et de voter pendant le cours a amélioré leur participation. Techniquement, ces deux dispositifs séduisent par le fait qu’ils sont accessibles par n’importe quel appareil mobile déjà en possession des étudiants.



Examen sur ordinateur: des initiatives dans les hautes écoles suisses

Tous les environnements numériques d’apprentissage disposent d’une fonction « Test » qui permet aux enseignants de créer un examen en ligne à partir de plusieurs types de questions. Par rapport à un examen sur papier ou oral, l’examen en ligne offre de nombreux avantages comme:

  • le multimédia: l’énoncé de la question peut être illustré par une vidéo (p. ex. démonstration d’un geste technique) ou un son (p. ex. son d’une pathologie du coeur),
  • l’interactivité: identification d’une zone cible sur une image (p. ex. un nodule cancéreux sur une radiographie), glisser/déposer d’étiquettes sur une image,
  • le commentaire immédiat: s’il s’agit d’un examen formatif, le commentaire sur la réponse peut être immédiat,
  • la correction automatique: mis à part les questions à réponse ouverte, toutes les questions dont les réponses sont basées sur un choix de l’étudiant peuvent être corrigées automatiquement,
  • l’indépendance de temps et de lieu: beaucoup d’étudiants peuvent passer l’examen en même temps et, selon les cas, quand et où ils le veulent.

Ces examens sont en général proposés aux étudiants à des fins formatives (formative assessment) pour qu’ils puissent évaluer leur degré de connaissance ou le degré de profondeur attendu. Toutefois, plusieurs facteurs empêchent l’utilisation de ce format pour les examens sanctionnés par une note (summative assessment). Les plus rédhibitoires concernent la sécurité informatique et la disponibilité de grandes salles équipées d’ordinateurs.

La suite de ce billet présente quelques initiatives prises dans les hautes écoles suisses pour faire passer des examens sanctionnés par une note sur un ordinateur.



Y a-t-il une corrélation entre le nombre de questions posées sur les forums de discussion électroniques et le score aux examens ?

La Faculté de médecine de l’Université de Genève utilise depuis dix ans les forums de discussion électroniques afin que les étudiants puissent poser des questions concernant des éléments d’un cours qui n’auraient pas été bien compris. En principe, les enseignants s’engagent à répondre dans un délai de 48 heures. Les étudiants apprécient cette possibilité, mais les enseignants ont un sentiment partagé, d’une part parce que cela implique une surcharge de travail, et d’autre part, parce qu’ils ont le sentiment que c’est toujours les mêmes étudiants qui posent des questions. Ce sentiment est exacerbé au sein des enseignants de 1ère année de médecine qui enseignent à des groupes pouvant atteindre 500 étudiants. Dans ce contexte, plusieurs enseignants souhaitaient savoir si les étudiants qui posent des questions dans les forums de discussion électroniques sont ceux qui réussissent plutôt bien ou plutôt mal aux examens.