Un changement de rythme académique : la semaine d’études libres à Unige
Qu’elle s’appelle semaine d’études libres, semaine de lecture ou semaine de révision, elle offre, aux étudiant·e·s et aux enseignant·e·s, une coupure dans le rythme habituel du calendrier académique. Ainsi, du 3 au 8 novembre 2013, cours et enseignements sont suspendus dans les Facultés de droit, des lettres, des sciences économiques et sociales et de traduction et d’interprétation. La Faculté de médecine, quant à elle, organise 1 à 2 semaines de révision à la fin de chaque semestre avant les sessions d’examens.
La semaine d’études libres a été initiée par la Faculté de droit, puis offerte dans les autres facultés intéressées par cette innovation pédagogique. Le premier constat était que la longueur du semestre d’automne et le rythme soutenu des enseignements rendait difficile l’assimilation des contenus. Dans ce sens, elle a été programmée au milieu du semestre, à un moment crucial pour les étudiant·e·s. Les étudiant·e·s se sont familiarisés avec leur programme d’études et préparent les travaux de séminaires et les sessions d’examens. La semaine d’études libres favorise ce travail de révision et de préparation car elle fixe une première étape dans le semestre. Comme le souligne la Faculté des SES , elle est placée « sous le suivi et l’encadrement du corps enseignant : révision des cours, rédaction des travaux, lecture ». La disponibilité des enseignant·e·s et des assistant·e·s est ainsi un point fort de cette semaine.
Les étudiant·e·s sont libres d’organiser à leur guise leur planning selon leurs besoins. Ils et elles bénéficient de temps pour approfondir les contenus et les méthodologies, prendre des contacts avec les enseignant·e·s, travailler en petits groupes, faire des lectures, etc.. Ils et elles peuvent ainsi travailler d’une manière plus approfondie et faire le point sur leurs études. Finalement, sous couvert de liberté, cette semaine d’études libres est exigeante car elle demande aux étudiant·e·s une réflexion sur l’appris, ce qu’ils ou elles n’ont pas compris et quelles stratégies mettre en place pour mieux réussir dans ses études.