Curriculum

Tout d’abord, le contexte: nous sommes en présence d‘un curriculum de l’Université de Genève de 360 crédits ECTS et dont le cursus est également  professionnalisant. Il compte un grand nombre d’étudiant-e-s, de tuteurs, d’enseignant-e-s et de responsables d’enseignement. Ses activités d’apprentissage adoptent une large palette de formats allant de l’enseignement ex-cathedra à l’apprentissage par problèmes, en passant par des séminaires, tutorats ou stages pratiques. La taxonomie de ses objectifs pédagogiques va de connaissances théoriques et scientifiques à la maîtrise de gestes techniques jusqu’à des compétences intégratives et communicationnelles avancées. Les évaluations comprennent des examens de connaissances et de compétences spécifiques, mais aussi des simulations, la documentation d’expériences pratiques ou l’autoévaluation du niveau d’autonomie. Ce curriculum est validé par un examen régi par une loi fédérale.

Vous aurez peut-être deviné qu’il s’agit du curriculum de médecine. En pleine réforme actuellement, il s’oriente sur un nouveau référentiel de compétences national, régi par la loi fédérale sur les professions médicales universitaires (LPMéd). Nommé PROFILES, il est résolument intégratif, et définit aussi bien le profil professionnel visé que les actions à maîtriser et les contextes de ces actions. Cette réforme implique qu’il est nécessaire de ““vérifier comment le contenu du curriculum répond aux exigences de PROFILES et soutient les compétences requises”.
La question est donc de savoir où est enseigné quoi, et si les activités d’apprentissage, leurs objectifs, les compétences visées et leur validation sont bien alignés. Il est donc nécessaire de s’orienter dans le curriculum et d’avoir la possibilité de mettre en lien chacun de ses éléments avec le référentiel PROFILES.