A la découverte des logiciels libres
Contrairement à l’idée largement répandue, un logiciel libre n’est pas un logiciel gratuit. Ce n’est du moins pas un des critères qui le définit, même si de nombreux logiciels libres se trouvent par ailleurs être gratuits. Un logiciel est dit libre si il respecte 4 règles ou libertés qui impliquent qu’il soit fourni avec son code source, que son usage (quel qu’il soit), son étude, sa modification ainsi que la diffusion de versions modifiées soient autorisées. Fournir un logiciel avec son code source (et pas seulement sa version exécutable), c’est un peu comme fournir un plat avec sa recette: vous pouvez le manger, mais vous pouvez aussi savoir exactement ce que l’on vous fait manger, vous pouvez reproduire la recette pour manger le plat à nouveau, vous pouvez reprendre la recette et l’adapter à votre goût ou l’améliorer. Il s’agit plus de définir un forme d’éthique dans la façon de développer et diffuser le logiciel qu’une simple question de gratuité. Il existe des logiciels libres – et pour la plupart gratuits – pour toutes les activités bureautiques quotidiennes (et bien au-delà) qui offrent des alternatives tout à fait satisfaisantes au logiciels propriétaires les plus courants.
Un bon moyen de découvrir les logiciels libres consiste à se procurer et à parcourir la brochure intitulée « 26 logiciels libres à découvrir » (publiée par l’APRIL) et dont l’objectif est de présenter des logiciels libres correspondant à des usages quotidiens de l’ordinateur ; par exemple : « lire une vidéo ». La brochure est organisée par domaine d’application, ce qui permet de trouver une application en fonction d’un besoin. Chaque logiciel est décrit sous forme d’une fiche de présentation standardisée qui permet de prendre connaissance rapidement de ses fonctions.
Il est à noter que la notion de diffusion et de réutilisation du logiciel libre a rapidement été étendue à d’autres types de productions, comme les textes ou plus largement d’œuvres (artistiques ou scientifiques). Le catalogue proposé ici est ainsi diffusé sous une licence dite « Creative Commons » qui permet à l’auteur d’une œuvre de définir au préalable ce qu’il autorise le public à faire de son œuvre et à quelles conditions. Il s’agit ici de la version dite CC BY-SA 2.0 (ou encore paternité – partage à l’identique) qui signifie que chacun peut reproduire, distribuer, communiquer et modifier l’œuvre à condition d’en indiquer la paternité (auteur) et de distribuer les versions modifiées dans les mêmes conditions que l’original.
Merci pour ces importantes informations sur les logiciels libres. La métaphore culinaire est excellente.
La métaphore n’est pas de moi. Elle est couramment utilisée pour expliquer les principes des logiciels libres qui vont effectivement bien au-delà de la gratuité (qui par ailleurs n’est pas une caractéristique des logiciels libres, mais qui leur est souvent associé suite à une mauvaise traduction du terme « free » par « gratuit » au lieu de « libre »).
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