Contrairement à l’idée largement répandue, un logiciel libre n’est pas un logiciel gratuit. Ce n’est du moins pas un des critères qui le définit, même si de nombreux logiciels libres se trouvent par ailleurs être gratuits. Un logiciel est dit libre si il respecte 4 règles ou libertés qui impliquent qu’il soit fourni avec son code source, que son usage (quel qu’il soit), son étude, sa modification ainsi que la diffusion de versions modifiées soient autorisées. Fournir un logiciel avec son code source (et pas seulement sa version exécutable), c’est un peu comme fournir un plat avec sa recette: vous pouvez le manger, mais vous pouvez aussi savoir exactement ce que l’on vous fait manger, vous pouvez reproduire la recette pour manger le plat à nouveau, vous pouvez reprendre la recette et l’adapter à votre goût ou l’améliorer. Il s’agit plus de définir un forme d’éthique dans la façon de développer et diffuser le logiciel qu’une simple question de gratuité. Il existe des logiciels libres – et pour la plupart gratuits – pour toutes les activités bureautiques quotidiennes (et bien au-delà) qui offrent des alternatives tout à fait satisfaisantes au logiciels propriétaires les plus courants.