Rentrée universitaire: un défi pour les nouveaux étudiant·e·s

Les étudiant·e·s de première année sont projetés dans une nouvelle organisation, une autonomie inconnue, de nouvelles matières . Ils ou elles doivent maîtriser des méthodes d’apprentissage inédites pour répondre aux exigences académiques. Pour éviter l’échec, il est crucial de partir du bon pied dès la rentrée. Mode d’emploi

Les stratégies incontournables.. et gagnantes !

Avant même d’entrer dans le vif du sujet, il est important de prendre connaissance des modalités pratiques de chaque cours, et ce dès le début du semestre  (en particulier les modalités d’évaluation). Il en va de même pour les modalités de communication ou de rencontre avec l’enseignant et les assistants. Beaucoup d’étudiant·e·s ne sont pas au clair et se retrouvent dans des situations difficilement rattrapables en fin de semestre.

Il vaut toujours mieux vérifier, à la source, les informations importantes plutôt que se fier aux on-dits.

Prendre connaissance du calendrier universitaire annuel est indispensable, non seulement pour planifier son travail, mais encore pour ne pas « rater » les délais liés aux formalités administratives.

L’Université met au service des étudiant une infrastructure conséquente, qu’il est utile de connaître. En particulier tous les services IT, ainsi que les services de la DIS.

Les articles, présentations et autres, fournis pendant les cours ne sont que des supports: ils n’ont pas vocation remplacer la présence au cours.  En cas d’absence, il faut anticiper: s’organiser avec d’autres étudiant·e·s pour récupérer leurs notes, faire une synthèse des prises de notes de plusieurs collègues…

Il est important de se préparer à assister aux cours et de vérifier sa compréhension de la matière, avant, pendant et après le cours. Un travail régulier est important. Il permet de consolider le socle des connaissances qui se crée et de ne pas prendre du retard. Il est conseillé de lire les articles et/ou livres recommandés au fur et à mesure du semestre et d’en intégrer les points principaux dans les résumés des notes de cours. Tester ses connaissances régulièrement permet d’identifier d’éventuelles lacunes et de les combler bien avant le début de la session d’examens.

On ne recommandera  jamais assez d’anticiper les échéances cruciales et de planifier le travail en conséquence. Cela permet d’éviter les périodes de surcharge et d’alimenter la mémoire avec des quantités raisonnables d’informations. L’utilisation de plannings, notamment, permet d’avoir une vue d’ensemble et de maîtriser le temps. Une session d’examens se prépare à l’avance, non pas pour augmenter inutilement le stress mais pour planifier ses apprentissages et sessions de révision adéquatement. Il est en revanche normal et nécessaire de ressentir un certain stress. Quand il n’est pas débordant, c’est un moteur.

Il est nécessaire d’adapter ses stratégies de mémorisation. La quantité de matière à comprendre et assimiler est importante. Il ne faut donc pas négliger le temps nécessaire:

  1. à la consolidation (revenir plusieurs fois sur les mêmes contenus)
  2. aux stratégies qui favorisent l’intégration de grandes quantités d’informations comme l’élaboration (faire des liens entres les nouvelles connaissances et celles déjà acquises) et l’organisation de la matière par le biais de schémas, de graphiques ou de tables des matières détaillées.

En cas de souci, il ne faut pas baisser les bras. Les obstacles existent mais peuvent être dépassés. Il est pour cela recommandé d’identifier les ressources humaines disponibles, de les solliciter et de faire état de son problème. Des solutions existent dans la plupart des cas mais il ne faut pas attendre la dernière minute pour les dessiner.

Toute l’équipe CIEL vous souhaite une excellente rentrée universitaire !

Pour de plus amples informations :

Outre l’article de Delphine Rinaldi, dont la présente contribution est largement tiré, le blog CIEL offre une série de guides pratiques, comme « Soyez prêtes pour les examens » et d’autres, à découvrir.